


Scénario 2
J'ASSIEGERAI CE CHÂTEAU !
Attaque de place forte
A peine arrivé de bon matin dans le Comté de Waldsberg, l'Inquisiteur Guzmann prend connaissance du peu d'informations recueillies par le groupe l'ayant précédé d'une semaine : les gens du Comté sont peu loquaces, et surtout absolument fidèles à leur seigneur !
En répurgateur expérimenté, Guzmann sût que ce seul indice constituait la meilleure des preuves sur la présence de vampires en ces lieux !
Dès que ses éclaireurs lui indiquèrent où était situé le château, il rassembla tous les hommes à sa disposition : fervents Sigmarites, dévots illuminés, et jusqu'aux civils du train de bagages pour s'y rendre sans tarder ! Il savait qu'en pleine journée il ne trouverait au pire que l'opposition des autochtones, ce qui ne nécessitait nullement d 'attendre les renforts loin derrière.
Informés par leurs gardes forestiers de ces nouveaux arrivants en grand nombre, les gens de Waldsbergs avaient déserté bourgs et village pour se regrouper aux abords du château. Ce rassemblement n'était pas tant mû par la crainte des envahisseurs hostiles, que par le désir de défendre leur Comté et protéger leur seigneur. Ainsi, hommes d'armes, milice, villageois et paysans étaient déterminés à combattre la menace qui arrivait droit sur eux...

En ma Mil septère trente cinquième année, le premier jour de l'équinoxe d'automne de Moorslieb, mon Castel fut assaillit par de vils envahisseurs.

venus de Provinces Impérialisées sous le règne de Karl Franz.
N'ayant pu défendre mon Comté ni mes gens, l'affrontement ayant été diurne, moi, Annunakkù Guërrèmes Von Krolock,
Comte de Waldsberg, Seigneur du Waldvaudan,
Gouverneur de Saint Anian et Mémoire subsistante de Vashanesh, je couche ici par écrit les faits tels qu'ils m'ont été relatés par mes fidèles, afin de rendre hommage à ceux qui se sont courageusement dressés face à de violents adversaires afin de protéger mon domaine et ma perdurance.
Von Krolock



L'armée du Comté épaulée par un grand nombre de civils s'était déployée de part et d'autre de mon Castel dont la Grand Porte fut solidement verrouillée.


La soldatesque assurait la défense de manière à interdire l'approche des remparts, alors que les nombreux irréguliers protégeaient courageusement leurs flancs.


Dos aux murailles, mes troupes aguerries se tenaient prêtent à intercepter l'assaut.


Le commandement échu au Lieutenant Finnaglian à la tête de Mes Loups Carmins, parfaitement disciplinés, et placés au coeur du dispositif défensif .


Seuls les Vigiles s'étaient postés au sommet des remparts. L'ennemi ne disposant point de bélier pour briser mes lourdes portes, cela leur permettrait à loisir de faire pleuvoir leurs projectiles sur l'assaillant.


Les balistes furent déployées plus loin au levant de manière à menacer le flanc ennemi, ce dernier ne pouvant ainsi à la fois monter à leur encontre et assaillir mon Fief.


C'est le Sergent-chef Hartmann, Capitaine Balistaire, qui prît le commandement de l'extrémité de la ligne composée de gens du peuple.


Après avoir suivi les faits et gestes de l'envahisseur, les hommes des bois avaient eux aussi rejoint le combat, flanquant le dispositif de l'adversaire.


Malgré les effectifs importants des défenseurs, les téméraires ennemis se rangèrent en ordre de bataille, prêts à se lancer têtes baissées à l'assaut !


Leur ligne était étonnement ordonnée au regard de éléments hétéroclites qui la composaient, prêts à fondre sur mes gens tels des barbares des temps jadis.


Le monstre à la tête d'armée, nommé Guzmann, s'était déployé au centre de la ligne de bataille. A défaut d'être un stratège, il était source de crainte et d'exaltation pour ses hommes.


Guzmann choisit de masser ses troupes régulières sur son flanc gauche, de manière à s'assurer la supériorité sur cette zone des combats.


Se faisant, son aile droite se trouva peu garnie, excentrée et composée de combattants de piètre qualité.


Par un ingénieux déploiement, le Lieutenant Finnaglian prouva son sens tactique, alors que l'ennemi semble-t'il misait tout sur le zèle emporté de ses effectifs disparates !...

Ainsi prit fin l'attaque de mon Castel.
Ce fut une victoire pour Waldsberg, et l'ennemi avait été contraint de se replier dans son camp de fortune. Pour autant, mes gens avaient subi de lourdes pertes.
Si les Loups Carmins avaient joué un rôle prépondérant dans cette bataille, tout Waldsberg avait fait preuve de courage et détermination en luttant, souvent à armes inégales, contre des adversaires assoiffés de carnage.
A l'heure ou j'écris ces lignes, l'embuscade tendue par Walack sur les renforts ennemis a probablement déjà dû avoir lieu. Dans l'attente d'en connaître l'issue, je juge préférable de ne pas poursuite l'envahisseurs. Outre les effectifs de la soldatesque de métier encore conséquents, je ne souhaite point pour l'instant solliciter de nouveau mes gens qui ont déjà que trop versé lourd tribut.
Pleinement confiant en mes semblables, le sens tactique peu aiguisé de ce Guzmann et le temps qui joue en nôtre faveur, je n'attaquerai que si l'ennemi se décide à repartir de mes Terres : aucun témoin ne doit en réchapper sans quoi d'autres pourraient venir en plus grand nombre. Aux vues de la détermination fanatique des envahisseurs, une
retraite n'est pas à attendre de leur part. Pas encore...
Von Krolock