La communauté Elfe de Valboisé

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      Si la plupart des Elfes ont depuis des siècles regagné Ulthuan leur patrie, un certain nombre est resté sur ce qui par la suite prît le nom de « Vieux Monde ».

La plus grande communauté est celle qui a demeuré dans l'immense forêt d'Athel Loren, et qui vie désormais en autarcie. Ils sont si nombreux qu'ils constituent un peuple à part, les Asrais.

Mais un certain nombre d'elfes ont choisi de vivre de manière plus proche –ou du plutôt moins éloignée- des civilisations humaines.

Bien que plus rare que les nains ou les halfelings, de nombreux elfes vivent au sein de l'Empire et côtoient les humains. Souvent à des postes importants, plusieurs sont des érudits, qu'il s'agissent de sages, de mages oud'enseignants. D'autres sont de prospères marchands, des ménestrels et autres bardes renommés, ou encore des maîtres archers ou d'habiles artisans au savoir-faire inégalable par l'homme...

Il arrive aussi que de petites communautés exclusivement d'elfes se constituent sur des territoires forestiers assez retirés des villes et villages humains. La communauté de Valboisé est l'une d'entre elles. 

Située en Sylvanie dans la forêt que les hommes appellent Bois Sinistre, Valboisé est un havre de paix perdu dans cette très grande forêt, et est protégé par de puissants enchantements et sortilèges, et est inconnu de tout homme ou créature autre que celles qui sont autorisées à y pénétrer.

Cette communauté est constituée de près de trois cent individus, et n'entretient que peu de rapports avec les hommes.

Véritables gardiens, ils assurent une présence constante et une surveillance implacable dans la forêt qui les entoure. Innombrables sont les goules, loups géants et autres créatures de la nuit a avoir péris sous leurs flèches mortellement précises.

Occasionnellement, lorsque une situation grave l'exige, ils interviennent auprès des hommes pour les avertir d'un danger particulièrement important (généralement lié à l'activité d'un vampire ou d'un puissant nécromancien), et peuvent même, en des circonstances critiques, combattre aux cotés des hommes pour repousser et détruire ces menaces. Mais le reste du temps ils vivent entre eux, subvenant parfaitement à chacun de leur besoin.

Un tiers de cette population est vouée au combat,généralement à l'arc, où ils excellent, mais aussi au corps à corps. Cela assure une force militaire capable de repousser les plus dangereux adversaires susceptibles de menacer leur communauté, généralement avec des tactiques de guérillas, si efficaces en terrain boisé, art dont ils sont passés maîtres.