

La Campagne des Douze Mois
Scénario 5 :
"Le pont de la rivière quoi ?"

Par une manœuvre aussi inattendue que risquée, les Sylvaniens avaient causé le désordre sur les arrières des envahisseurs. Mais pour cela, ils avaient dû diviser leur propre force.
En fin stratège, le seigneur de guerre Grosstorgnoll savait ce qui lui restait à faire.
Le temps n’était plus aux manœuvres de repérages et aux petites frappes localisées… Il allait cette fois devoir frapper vite et frapper fort afin de percer les défenses ennemies dégarnies avant que ces derniers ne se regroupent.
Et puis, de toute manière, lorsque les choses tournent mal, c’est ce que l’instinct de tout orque lui dicte !
De Brünhoff, chef d’état-major des Sylvaniens était bien conscient cela, et, tout en se préparant à réagir en cas d’assaut, espérait que le reste des troupes le rejoindrait avant l'inévitable assaut des envahisseurs. Il avait tort…

Une fois de plus, les orques et gobelins avaient essuyé un revers, et pas des moindres ! Cette fois une manœuvre agressive imprévisible sur leurs arrières avait conduit au massacre de leurs renforts et momentanément coupé leur ligne de ravitaillement.
Désormais, les peaux vertes n’avaient plus guère d’opportunités de progression et leur situation était devenue assez périlleuse.
Une rivière séparait les forces des envahisseurs des réserves militaires Impériales. Ces dernières s’étaient volontairement installées non loin, sachant que l’ennemi devrait traverser cet obstacle naturel. Ainsi plusieurs espions avaient été déployés le long du cours d’eau, en particulier à proximité des quelques rares ponts et guets. L’armée de Sylvanie serait prompte à réagir…
Nul doute que le prochain affrontement serait en ce lieu, qu’il serait d’envergure, crucial et déterminant pour la suite des évènements.


Le fameux Pont à péage, peu de temps avant le choc des armées. La Rivière Quoi traverse ce joli paysage qui d’ici peu va devenir le théâtre d’un affrontement terrible.


1 : Pont à péage
2 : Moulin Malibert -chez Berthe !-
3 : Guet
4 : Baraquement de la garde
(Seuls les trois premiers éléments sont importants car ils permettent de franchir la rivière sans risque, mais la possession du pont à péage est l'objectif crucial de la partie)


Alors qu’au loin résonne le tumulte de la horde en approche, les quelques gardes en factions détalent en direction de l’armée de Sylvanie sur le point d’arriver…

Berthe prend vaillamment place sous son porche, à l'abri des tirs, mais prête à défendre son moulin, et à maraver chéro tout peau verte qui aurait l’audace de chercher à traverser via son ponton.



Les peaux vertes se massent en très grand nombre aux abords directs du pont, dont la possession est l’objectif essentiel de cet affrontement.

Quelques unités, notamment les éléments les plus rapides, se déploient à proximité du guet plus au loin.



Les principaux régiments de l’armée de Sylvanie se déploient de manière à prendre possession du pont dès que possible.

Quant au guet, les redoutables Chevaliers Panthère y sont placé à la tête des unités annexes afin de prendre le dessus sur le flanc.



Le Commandant Jean de Brünhoff en personne supervise la manœuvre, juste à côté de lui se trouve son énigmatique garde du corps : Lucien Vogel, dit l’Implacable.


Le Seigneur de Guerre Grosstorgnoll est placé juste de l’autre côté du pont, et son champion personnel Roustass’Ozor à sa gauche.


Profitant de la célérité de leurs montures, les gobelins sur loups s’apprêtent déjà à franchir le gué.


Tour 1
En vertu de leur victoire lors du quatrième scénario de la Campagne, les Sylvaniens ont la possibilité de jouer en premier, ce dont ils ne se privent pas.


Les impétueux Chevaliers Panthère sont les premiers à s’élancer sur l’ennemi, qui préfère détaler devant cette menace mortelle…

Comprenant que cela est probablement un piège, le Major Otto Bhuss et ses chevaliers ne reculent pas devant le danger de se retrouver seuls sur la rive opposée !



Le fameux régiment des Dragons de Noailles se rue sur le pont, ils sont les premiers à fouler celui-ci, prêts à bouter quiconque viendra à leur rencontre.

Les forces Impériales sur le flanc se rapprochent du guet, afin de rejoindre la cavalerie lourde déjà loin.
Les Flèches d’Argent décochent une volée à très longue portée, parvenant à battre un gobelin sur loup dans sa fuite.



Dans la hâte, les servants du Grand Canon Impérial tentent de mettre leur pièce d’artillerie prête à fonctionner, mais cela demande du temps.

Dans un vacarme de tonnerre, les arquebusiers font feu à portée extrême…



Le colossal géant est criblé de plombs, trois d’entre eux parvenant à lui occasionner des blessures.

Dès les premiers instants de la bataille, les Sylvaniens marquent leur ferme intention de prendre le pont et le garder sous contrôle.



Incapable de rallier ses gobelins, Rapia et ses nombreux chevaucheurs de loups poursuivent leur fuite, passant devant le Maître de Meute Grym fulminant à bord de son char.


Les servants de la baliste ne parviennent pas à mettre leur machine en fonction.



Devant la menace de la cavalerie lourde franchissant le guet, et comprenant qu’ils vont avoir à faire à forte partie, les Kiviz se mettent en formation plus compacte.

Les peaux vertes aux abords du pont se mettent en branle sous les beuglements du seigneur de guerre



Grosstorgnoll a tôt fait d’analyser la situation. Il envoie ses gobelins d’élite en avant-garde vers le pont. Les archers avance afin de pour avoir arroser l’ennemi sur l’autre rive, tandis que les redoutables orques sombres pivotent pour suivre l’évolution de leur flanc droit menacé au loin par la cavalerie lourde des zumins.


Titi Jak, blessé, s’approche de la rivière à grandes foulées, profitant d’un bosquet d’arbres pour se dissimuler des dangereux arquebusiers.

Les archers gobelins font pleuvoir une nuée de flèches sur l’ennemi le plus proche…



…Une seule abattra un hallebardier.

Tour 2


Eperonnant leurs destriers, les Chevaliers Panthère rattrapent les gobelins sur loups en fuite, et les dispersent définitivement.

Les Dragons de Noailles continuent leur progression sur le pont, alors que les gobelins mineurs non loin libèrent un fanatique, qui manque de peu s’aplatir contre le muret de pierres !



Hurlant leur hargne du sommet du pont, les hallebardiers défient les peaux vertes d’approcher !

Les Vétérans de Rivebois continuent leur progression vers le gué, tandis que les archers mercenaires s’approchent en bandant leurs arcs.



Sous les directives de De Brünhoff, les Hallebardiers de Waldenhof prennent la direction du pont pour assurer une seconde ligne derrière les Dragons de Noailles.

Ursula, le Grand Canon Impérial est enfin fonctionnel, alors que les servants l’arment pour faire feu dès que possible.



De leur remarquable adresse, et malgré la distance, les Flèches d’Argent abattent trois archers orques au loin.


Les Arquebusiers de Sylvanie prennent pour cible les gobelins archers sur l’autre rive, et en fauchent six.



Titi Jak, de ses grandes enjambées, traverse la rivière avec facilité, et demeure hors de vue des arquebusiers qui l’ont déjà blessé.

Les Balaizgobs tentent de charger les hallebardiers mais, sans doute impressionnés par les cris de guerre de leurs adversaires, ralentissent à la montée du pont.



En digne tacticien, le seigneur Grosstorgnoll tempère ses orques en seconde ligne, et préfère attendre de voir l’évolution de la situation pour donner ses ordres. Et en bon général orque, il envoi tous ces gobelins attendrir l'ennemi !


Le Maître de Meute Grym, enragé par la perte stupide de ses couards chevaucheurs de loups, jette son char sur la cavalerie lourde en vociférant.

Alors que le char de Grym percute violemment les Chevaliers Panthère, les mercenaires archers orques se rapprochent du corps à corps qui s’engage.



Les Balaizgobs serrent les rangs en comprenant qu’ils ne vont pas tarder à encaisser la charge du gros régiment leur faisant face. A quelques mètres de là, le fanatique gobelin incontrôlable revient vers ses propres lignes !

Grosstorgnoll reste attentif à tout ce qui se passe, et ordonne aux archers gobelins d’abattre le dangereux fanatique…



…Une grêle de flèches transforme le misérable gobelin en porc-épic !

Tournant autour de la baliste, les servants ne parviennent pas à comprendre ce qui l’empêche de fonctionner !



L’impact du char élimine deux Chevaliers Panthère et Grym en hache un troisième à grands moulinets de sa redoutable arme lourde. Seul le major Otto Bhuss parvient à endommager l’engin à deux reprises... Mais il en faut beaucoup plus pour faire plier les Chevaliers Panthère, qui campent ferme sur leur position.

Tour 3


Poussant leur cri de guerre, les Dragons de Noailles chargent les gobelins au bas du pont.

Tout gobelin normal aurait été effrayé, mais les redoutables Balaizgobs sont d’une toute autre trempe !



Ayant repéré le géant dans les bois, les Arquebusiers de Sylvanie se redéploient pour faire face à la menace, tout en rechargeant leurs armes à poudre.


Sur le flanc gauche, les vétérans de la Patrouille Fluviale du Stir sont dans leur élément !
En retrait, les archers mercenaires s’approchent en encochant leurs flèches.



Mais cette fois, entre la distance de leur cible et la résistance naturelle des orques, aucune flèche n’occasionne de dégât.

Dans un bruit assourdissant, le Grand Canon Impérial fait feu en direction de l’unité du seigneur de guerre peau verte au loin…



Quatre Kostos orques sont disloqués par le boulet de canon qui éventre leur régiment.


Les Chevaliers Panthère parviennent à abattre les grands loups blancs et à détruire le char, tandis qu’Otto Bhuss blesse grièvement le grand chef gobelin. Celui-ci abat un autre chevalier mais se retrouve totalement submergé…

Bien trop lent et obèse pour espérer s’enfuir, Grym est piétiné par les destriers avant d’avoir pu tourner le dos !

Bien trop lent et obèse pour espérer s’enfuir, Grym est piétiné par les destriers avant d’avoir pu tourner le dos !


Sur le pont, les choses sérieuses débutent, et trois redoutables assassins gobelins surgissent au premier rang, éliminant six hallebardiers n’ayant pas eu le temps de réagir ! En réponse, ces derniers abattent trois balaizgobs.



Mais il en faut bien davantage pour faire reculer les Dragons de Noailles, qui s’apprêtent à une guerre d’usure.


Prouvant leurs aptitudes polyvalentes et leur vaillance, les mercenaires orques chargent le flanc de la cavalerie lourde.

Prompt à analyser la situation, Grosstorgnoll donne enfin ses ordres : il ira lui-même prendre le pont à la tête de ses redoutables Kostos, tandis qu’Ironjaou et ses orques sombres tiendront son flanc.



Confiant, Grosstorgnoll ordonne aux gobelins mineurs de passer par le petit pont plus loin…

Alors que les archers gobelins mineurs pénètrent dans le moulin à eau pour traverser la rivière via le petit ponton, ils se retrouvent confrontés à la redoutable Berthe, qui défend âprement sa maison en mastardant quatre d’entre eux !


Profitant de l’abri relatif du bosquet, Titi Jak se rapproche dangereusement des arquebusiers.

Réussira-t-il à franchir le terrain découvert pour aplatir les zumins !?



Toujours aussi incompétents, les gobelins demeurent incapables de rendre leur baliste opérationnelle !

Désorganisés par cette charge de flanc, la cavalerie lourde ne parvient à blesser le moindre peau verte, mais ces derniers ne font pas mieux : les armures de plates protégeant les zumins des nombreux coups de kikoups qui leurs sont assénés.



Loin de reculer, les Chevaliers Panthère pivotent pour mieux faire face à leurs assaillants et poursuivre le combat.

Sur le pont, le corps à corps se poursuit : les Dragons de Noailles du premier rang remis de leur surprise s'en prennent aux zigouillars et en abattent deux, tandis qu’un coup vertical d’arme d’hast du second rang pulvérise un troisième gobelin. Ces derniers éliminent seulement deux zumins et perdent le combat sous la poussée fatale des hallebardiers…



… avant d’être annihilés impitoyablement jusqu’au dernier sous une pluie de coups mortels.

Les Sylvaniens gardent ainsi le contrôle du pont.


Tour 4


Galvanisés par leur victoire, les Dragons de Noailles impétueux chargent l’unité du seigneur orque et viennent percuter les massifs kostos.

Sur leurs arrières, les Hallebardiers de Waldenhof progressent sur le pont Gotrik le Prêtre Guerrier de Sigmar à leur tête, suivis de près par De Brünhoff et ses Joueurs d’épée.



Ralentis par leur lieutenant à la jambe de bois, les Vétérans de Rivebois mettent enfin pieds sur la berge opposée, alors que les Flèches d’Argent courent se mettre en position près de la rivière.

Le lent passage à gué empêche les hallebardiers lourds de venir épauler les Chevaliers Panthère.



Ursula tonne à nouveau…

…Mais, au lieu de rebondir, le boulet s’enfonce dans le sol meuble juste devant les orques sombres.



Les arquebusiers tirent une volée de plombs en direction du géant caché dans le bosquet, qui subit une blessure supplémentaire seulement, grâce l’abri relatif des arbres.

Le Major Otto Bhuss défi en combat singulier le boss des mercenaires orques, et l’occis scéant. Les chevaliers parviennent à tuer deux autres orques, alors que les peaux vertes sont incapables de trouver la moindre faille dans les armures de plates.



Effrayés par ce combat dans lequel ils n’ont aucune chance, les archers tentent de prendre la fuite, mais sont littéralement labourés au sol par les destriers, alors que les Chevaliers Panthère récupèrent un second étendard en guise de trophée.

Au pied du pont, le sergent Pitzel défi un champion peau verte, et c’est Bork le boss des Kostos qui s’avance. Bork est redoutable pour sa force, sa résistance et sa bêtise, mais pas pour sa célérité : il est mis hors combat par une passe d’arme efficace avant même d’avoir pu frapper !




Probablement surpris par la témérité des Dragons de Noailles, les Kostos n’en tuent qu’un seul, alors que Grosstorgnoll et son champion en tuent un chacun. Les hallebardiers mettent un totale de trois orques hors combat, et remportent donc l’assaut. Mais il en faudra plus, bien plus pour vaincre l’unité du seigneur de guerre orque !


Alors que les derniers gobelins mineurs affluent sur le petit pont de pierre du moulin à eau, Berthe en rosse cinq de plus, à grands coup de masse en travers de la gueule !

Malgré les pertes dues à la redoutable Berthe, les archers gobelins prennent pieds sur l’autre rive.



Faisant trembler le sol de ses grandes foulées, Titi Jak charge avec un cri tonitruant !
Les Arquebusiers de Sylvanie font preuve de nerfs d’acier face à l’assaut terrifiant du géant, épaulent leurs armes et font feu à bouts portants !

Complètement criblé de plombs et ensanglanté de toutes parts, le géant est stoppé net dans son élan, et après avoir titubé, tombe à la renverse en cassant deux arbres.



A cause de l’effondrement de tout le flanc droit des peaux vertes, les Ironskoulz sont désormais le dernier rempart face au débordement des Sylvaniens. Les orques noirs pivotent en faisant face à la cavalerie lourde plus au loin.

Par conséquent, Grosstorgnoll et ses Kostos vont devoir eux-mêmes s’occuper de s’emparer du pont.



Faisant preuve d’une incapacité peu commune, les servants de la baliste demeurent incapables de l’armer correctement !

Toujours aussi agressif, le sergent Pitzel jette un nouveau défi. Grosstorgnoll dédaigne à nouveau un ennemi si pitoyable, et envoi son champion personnel. Roustass Ozor, aux techniques de combat inégalées, d’un revers fulgurant, découpe net le pauvre humain !



Les Dragons de Noailles ne parviennent à blesser qu’un seul orque. Remis de la hargne initiale des hallebardiers, les Kostos massacrent six d’entre-eux, alors que le Seigneur de Guerre en élimine deux de plus.

Submergés par cette débauche de violence, les hallebardiers tentent de fuir, mais sont massacrés jusqu’au dernier par les redoutables Kostos, qui capturent leur étendard.


Tour 5


Les Chevaliers Panthère ignorent superbement le trio de gobelins incompétents et leur baliste, et galopent héroïquement vers les orques sombres.


Sur les arrières, les hallebardiers lourds poursuivent leur progression vers la machine gobeline.

Les Arquebusiers pivotent pour faire face à la nouvelle menace des archers gobelins ayant pris pieds sur leur rive.



Peu enclins à charger le régiment de brutes ayant massacrés leurs frères d’arme sous leurs yeux, les Hallebardiers de Waldenhof s’avancent doucement, malgré la présence de Gotrik, le Prêtre Guerrier de Sigmar au premier rang, qui les harangue avec virulence.
En prévision du choc inévitable, Gotrik implore le concours et la protection de Sigmar.


Cette fois une détonation encore plus tonitruante signale à tous les environs sur des lieues à la ronde qu’un incident majeur s’est produit avec le canon ! Effectivement, celui-ci est complètement hors d’état... et c’est encore pire pour feu ses servants !


Ayant une fenêtre de tir très réduite à cause des Chevaliers Panthère passant au galop, quelques Flèches d’Argent tentent tout de même leur chance en prenant pour cible les servants de la baliste, et en tuent un malgré l’immense distance.


NOTE SPECIALE :
L’étroitesse exigüe du pont et la violence des corps à corps qui y sont livrés empêchent tout défi entre personnages ou champions. En effet, les combattants y sont pressés et chacun ne peut que se mesurer aux adversaires lui faisant directement face (en contact socle à socle donc).

Avec des hurlements rauques, Grosstorgnoll et son élite se ruent sur les zumins qui leur barrent l’accès au pont.
La perspective d’une boucherie inéluctable se profile, alors que les deux régiments s’entrechoquent violemment.


Les Ironskoulz se placent de manière à protéger le flanc de Grosstorgnoll et ses Kostos, barrant ainsi la route aux Chevaliers Panthère, tout en les défiant de venir à leur rencontre !



Les Bléros enfin tous sur l’autre rive se préparent à des échanges de tirs avec leurs vis-à-vis.

Continuant à tourner autour de leur machine, les servants désormais au nombre de deux ne parviennent toujours pas à trouver la corde pour tendre l’arc de la baliste !



Une autre volée de flèches s’abat sur les arquebusiers, en tuant deux de plus.

Désormais plus nombreux que leurs vis-à-vis, les gobelins mineurs ont bien l’intention de décimer les zumins de leurs tirs incessants !




Mais c’est sur le pont que se déroule le cœur de la bataille.
Plus rapides, les Hallebardiers de Waldenhof prélèvent un lourd tribut à grands coups d’armes d’hast sur les orques massés, tuant cinq Kostos. Roustass Ozor blesse le Prêtre Guerrier d’un coup fulgurant, mais Gotrik est déterminé à emporter Grosstorgnoll devant Morr, et abat son énorme marteau en plein sur le Seigneur de Guerre, le blessant au thorax. Ce dernier encaisse le coup qui aurait tué n'importe qui, et achève le Prêtre de Sigmar.
Les Kostos pour leur part, peu nombreux à pouvoir combattre simultanément, ne tuent que deux hallebardiers.
Les deux camps tiennent et le corps à corps se poursuit.
Après jet de dé, et en toute logique, l'affrontement se poursuit par un sixième tour...

Tour 6

Déterminés à engager l’ennemi, les Chevaliers Panthère se lancent sur les orques sombres. Malheureusement, ces derniers s’avèrent trop loin, et les cavaliers d’élite se trouvent désormais exposés à être eux-mêmes chargés !



Les Vétérans de Rivebois sont encore bien loin d’atteindre les deux derniers gobelinoïdes sur ce flanc.


Le commandant Jean de Brünhoff et sa garde d’élite arrivent au somment du pont, revendiquant celui-ci…


…alors que devant eux le corps à corps sanglant fait rage.

Les Arquebusiers de Sylvanie, déterminés à prendre le dessus dans le duel de tirs, envoient une volée sur les archers gobelins, fauchant quatre d’entre eux.



Les archers mercenaires tentent à nouveau de tirer sur les servants de la baliste à portée extrême, mais les flèches viennent se ficher au sol quelques mètres au-devant de leur cible.


Une fois de plus, Grosstorgnoll et ses Kostos font une hécatombe dans les rangs ennemis, tuant huit hallebardiers ; ces derniers esseulés et sans le Prêtre Guerrier précédemment tombé ne tuent qu’un orque. Ca en est trop pour eux et leur moral flanche mais ils se retrouvent piégés, coincés sur le pont, les derniers hallebardiers n’ont aucun couloir de fuite, et finissent tous massacrés…


Les Kostos se saisissent de la bannière ennemie tombée au sol, et tournent désormais leur attention vers la dernière unité leur faisant face…





Les deux généraux se font enfin face à face ! Grosstorgnoll et ses redoutables kostos s’apprêtent à jeter toute leur hargne dans ce dernier combat !
Au centre du pont, De Brünhoff et sa garde rapprochée se dressent avec vaillance et dignité, tous prêts à combattre jusque à la mort plutôt que de reculer d’un seul pas !


Les Kostos chargent droit devant... Le corps à corps qui décidera de l’issue de la bataille débute enfin entre les deux généraux et leur garde d’élite.

Profitant de la charge ennemie ratée, les terribles orques sombres assaillent les Chevaliers Panthère.



Les deux derniers servants s'accusent mutuellement de la pire incompétence et en viennent maintenant aux mains en se battent comme de chiffonniers !!


Les Bléros décochent une nouvelle volée et tuent deux arquebusiers supplémentaires.

Le major Otto Bhuss défi le chef orque sombre, qui naturellement se dresse de toute sa carrure imposante. Mais le Maître Chevalier Panthère est un adversaire hors du commun, qui parvient à éliminer son redoutable ennemi avant que celui-ci ait pu abattre son énorme kikoup.



Les Chevaliers Panthère tuent trois orques sombres de plus, mais les coups de leurs adversaires sont terriblement puissant, et parviennent, malgré les armures de plates, à faire tomber au bas de leur selle deux d’entre eux. Bien que chargés, submergés par le nombre et la poussée, les chevaliers tiennent ferme.



A proximité, le fameux combat sur le pont est tout aussi terrible.
Face à face, les deux généraux s’affrontent, mais sont tous deux sauvés par leurs protections magiques. De même, les deux porteurs de Grande Bannière, également combattant hors pairs, ne parviennent à prendre le dessus l’un sur l’autre. Les Kostos tuent deux joueurs d’épée, et la réplique des Vétérans du Baron est meurtrière, avec quatre orques pourfendus.
Bien que surclassé de peu, Grosstorgnoll et ses Kostos ne sont pas prêts à céder !
A l'issue de ce sixième tour, il y avait deux chances sur trois que la partie se termine, nous avons regardé le dé rouler avec attention et tension et... 6 ! Un septième et dernier tour sera joué ....... et sûrement le dénouement ultime de cette bataille épique !

Tour 7

Décidément trop ralentis par le Lieutenant Klaus Dietrich à la jambe de bois, les hallebardiers lourds tentent vainement de charger les gobelins de la baliste.



Dans l’échange de tirs sans merci, les Arquebusiers de Sylvanie plombent deux gobelins supplémentaires.

Prenant leur temps pour ajuster adroitement leur cible tout en bandant leurs arcs au maximum, les Flèches d’Argent décochent une volée qui crible les deux servants de la baliste !



Toujours armés de leurs lourds kikoups à deux mains, les Ironskoulz font un véritable massacre, tuant quatre des six adversaires leur faisant face. Seul le Major Otto Bhuss parvient à tuer un orque sombre.

Le héros Chevalier Panthère arrive in extremis à se replier avant d’être encerclé. Les orques sombres parviennent à s’emparer de la bannière ennemi, mais pas à rattraper le dernier survivant.





Sur le pont, le terrible combat se poursuit.
Roustass Ozor assène une violente estocade à Lucien Vogel son homologue, qui bien que blessé demeure implacable.
Gênés par leur carrure volumineuse, seuls quelques Kostos peuvent combattre, et tuent un joueur d’épée.
De Brünhoff trouve encore une ouverture chez son lent adversaire, mais une fois de plus, Grosstorgnoll est sauvé par son armure magique. Profitant de l’opportunité, il blesse le général Sylvanien.
Frappant en dernier avec leurs lourdes épées, les Vétérans du Baron tuent quatre orques supplémentaires.
Surclassés de peu une fois de plus, Grosstorgnoll et ses Kostos demeurent fermement résolu eux aussi à poursuivre le combat jusqu’à la mort !

Les Ironskoulz, avides de massacre, parviennent à charger le Maître Chevalier Panthère dans sa fuite, l’éliminent sous une pluie de coups, sous les yeux des Vétérans de Rivebois, qui en ont vu d’autre.


Les Bléros font à nouveau pleuvoir une volée sur les Arquebusiers de Sylvanie, tuant trois d’entre eux…

…Cette fois ça en est trop pour les arquebusiers, qui préfèrent se replier face au trop grand nombre de pertes accumulées.





Malgré le carnage de part et d’autre, la fatigue, et la multitude de corps jonchant le pont, les deux unités d’élite et leurs commandants continuent à se livrer un corps à corps sanglant.
Cette fois c’est Lucien Vogel qui prend le dessus sur Roustass'Ozor le porteur de la Grande Bannière peau verte, en le blessant à la jambe.
Au paroxysme de a mêlée, de Brünhoff et Grosstorgnoll parviennent tous deux trouver la faille, mais une fois de plus les protections magiques des protagonistes les sauvent.
La pluie de coups de kikoups des kostos fauche quatre joueurs d’épée, dont la réplique élimine trois orques.
Malgré le petit avantage des Sylvaniens, une fois encore les peaux vertes ne montrent aucune intention de se replier !

Situation en fin de partie :
Les deux armées sont meurtries et les pertes monumentales dans les deux camps.
D’un côté du pont, une dizaine de gobelins mineurs ont mis en déroute les derniers adversaires sur ce flanc…

Sur l’autre flanc, les dernières unités encore en état de combattre demeurent éloignées du pont, objectif de la bataille.



Alors que sur le pont où le combat s’est éternisé, les deux camps exténués sont contraints de faire une trêve, car le nombre de corps jonchant le parterre de pierre ne permet même plus de poursuivre le combat !


Le Seigneur de Guerre Grosstorgnoll est blessé, de même que son champion Roustass'Ozor, porteur de la Grande Bannière, et les Kostos ne sont plus que sept.


Et c'est ainsi que se termine ce terrible affrontement.


Face à eux, le Commandant Jean de Brünhoff est également blessé, tout comme son garde du corps Lucien Vogel, porteur de la Grande Bannière de Sylvanie, et les joueurs d’épée sont réduits à neuf.
Rarement bataille fut plus terrible !
Généralement lors d’un affrontement, un camp prend l’ascendant, ses troupes surclassant leurs adversaires, finissent par mettre en déroute l’ennemi et obtenir la victoire. Mais aujourd’hui, de part et d’autre, les deux armées se sont montrées de force et de détermination égales, prêtes à combattre jusqu’à la mort plutôt que de laisser le pont à l’adversaire !
Les deux généraux avaient prouvé leur valeur en tant que tacticiens, mais aussi leur vaillance au combat. Ils s’étaient retrouvés face à face et avaient croisé le fer à la tête de leur garde personnelle. Aucun n’avait cédé, et les deux camps s’étaient battus jusqu’à la mort. Tant et si bien que les pertes étaient si nombreuse sur le pont que celui-ci était devenu impraticable !
Les généraux comprenant que rien ne pourrait être exploité d’un tel carnage de part et d’autre finirent par concéder l’égalité et interrompre le combat. Tous deux avaient plus à perdre qu’à gagner à poursuivre la boucherie.
Cette campagne durait désormais depuis six longs mois, et aucun des camps n’était disposé à s’avouer vaincu. Seule une victoire décisive permettrait réellement d’annihiler l’adversaire, mais aujourd’hui, aucun des belligérants ne pouvait prétendre à telle victoire.

Calcul des Points de Victoire
Peaux vertes :
Les peaux vertes ont accumulés 1227 points de victoire pour la destruction d’unités adverses.
S’ajoute à cela un bonus de 100 points pour l’élimination de deux des Choix Héros adverse.
Un autre bonus de 75 points pour la capture de 3 étendards ennemis.
Aucun point n’est octroyé pour la possession du pont car les deux forces au-dessus y étaient équivalentes en fin de partie.
Cela donne un total de 1402 points de victoire.
Sylvaniens :
Les Sylvaniens ont engrangés 1093,5 points de victoire pour la destruction d’unités adverses.
S’ajoute à cela un bonus de 100 points pour l’élimination de deux des Choix Héros adverse.
Aucun point n’est octroyé pour la possession du pont car les deux forces au-dessus y étaient équivalentes en fin de partie.
Cela donne un total de 1193,5 points de victoire.
Les peaux vertes remportent donc cette partie.
