



La Campagne des Douze Mois
Scénario 3 :
"Super marché au carrefour"
Deux mois s'étaient écoulés après le premier heurt avec des peaux vertes, et depuis, maints accrochages ont eu lieu dans la Province de Sylvanie. Jusqu'à présent, les attaques étaient de petites envergures, mais ciblaient systématiquement des points stratégiques importants. La plupart du temps, les orques et gobelins avaient été repoussés, et les pertes humaines avait été négligeables.
Toutefois, quelques espions, éclaireurs et patrouilleurs ruraux avaient aperçu de vastes mouvements de troupes qui évoluaient en retrait, et constituaient une grande menace en si grand nombre.
L'hiver en cours avait été exceptionnellement clément, ce qui malheureusement profitait bien plus aux attaquants qu'aux défenseurs.
En ce mois de Vorhexen, seules les hauteurs demeuraient enneigées, mais partout ailleurs, la neige avait laissé place à la pluie, dont les conséquences continuaient à rendre les déplacements lents et difficiles, que ce soit par les cours d'eau qui débordaient un peu partout, ou les chemins qui se trouvaient très boueux.
Les autorités Impériales de Sylvanie étaient peu organisées, et depuis deux mois l'opposition aux attaques peaux vertes avaient reposé sur les épaules de irréguliers, qu'il s'agisse de milices, de villageois, et autres paysans. Cela a permis aux autorités de la Province de dresser un premier plan de campagne, tout en donnant aux officiers et aux troupes régulières le temps de se regrouper autour de la capitale pour recevoir leurs ordres de marche.

Chaque semaine, le village de Schläfrig Hohl accueille un grand marché. Situé à un carrefour important sur la route principale menant à Waldenhof la capitale de Sylvanie, et ralliant les hameaux environnants, c'est l'occasion pour beaucoup de s'approvisionner ou de vendre. La Sylvanie est la Province la plus pauvre et la plus reculée, de sorte que pour les villageois, il s'agit d'un moment important où l'on peut, tout en profitant des stands du marché, s'enquérir des nouvelles, colporter des ragots, et connaître un moment de sociabilité que la plupart ne peuvent avoir le reste du temps dans leurs hameaux retirés.
Voilà pourquoi, malgré la menace de raids peaux vertes s'étant déclaré depuis deux mois, ce marché a été maintenu.
Toutefois, un détachement militaire a été affecté à Schläfrig Hohl, non seulement pour défendre le village lui-même, mais aussi pour protéger les nombreux civils présents chaque semaine à l'occasion du marché célèbre.



Sud du village de Schläfrig Hohl, bordé de forêts, à la fraîcheur matinale.

Le quartier sud accueil le célèbre marché, là où a eu lieu le raid des peaux vertes.

Dès le petit matin, les étals étaient installés et le marché commençait à s'animer.



L'illustre Karassoli, Enchanteur de la cour, avait fait le déplacement de la capitale à la recherches d'ingrédients et de divers composants rares.
Les badauds commençaient à affluer malgré le ciel menaçant.


Au loin d'épais nuages noirs arrivaient en direction des montagnes.
Peinture de François Diday


Quand soudain, un soldat aperçu de nombreuses troupes venant du sud !...

Déploiement


Les Sylvaniens sont prompt à réagir. Les solides troupes régulière se déploient au centre et les autres unités les encadrent.


L'enchanteur et son escorte restent en retrait, derrière la paysannerie, qui se retrouvent une fois de plus au front !


Sur le flanc droit les villageois les plus courageux se regroupent autour du Ber, un ogre sorti de la Taverne avec la plus lourde table, très en colère d'avoir été dérangé au milieu de son petit-déjeuné !!

Quelques chasseurs présents au marché forment un groupe en retrait des autres villageois.


Les peaux vertes arrivent du sud et forment la ligne de bataille à l'approche du village.



Le chamane et sa redoutable Gard'Lourd' arrivent par la route principale, à leur coté les deux trolls suivent bêtement, tandis que le régiment de gobelins tient l'extrémité du flanc droit.

Sur l'autre flanc, longeant la route, l'unité d'orques sort des frondaisons.


TOUR 1

Pour des raisons de bons sens, à mes yeux l’attaquant débute toujours le premier tour, place à l’action avec les orques et gobelins !


Le temps demeure menaçant et d'épais nuages noirs s'approchent rapidement.
Peinture de Jacob Van Ruisdael


Comme un seul peau verte, la ligne de bataille se met en branle au pas de course !
Seuls les trolls, avancent nonchalamment… au moins vont-ils dans la bonne direction !


Encouragés par la présence des orques sombres tout près et contents de se retrouver excentrés sur l’aile, même les gobelins se montrent enthousiastes.


Giflky Déchir concentre les vents de magie surchargés et projette un redoutable rayon qui occis deux hallebardiers…


Mais une énorme déflagration de magie brute incontrôlée autour du chaman pulvérise également trois de ses gardes du corps !

Un régiment de lanciers arrive providentiellement de la route est !





Avant que la pluie imminente ne rende leurs armes inutilisables, les arquebusiers investissent la plus grande maison devant la place.
Alexandre Karassoli les suit et se poste au premier étage pour avoir une ligne de vue dégagée, alors que son escorte prend position sur le balcon abrité, prêts à faire feu.
Au second étage de l’édifice, deux autres tireurs cherchent des angles de tirs favorables.


Non loin, les quelques civils archers investissent eux aussi un bâtiment donnant sur la place du village.



Malgré la présence de l’ogre, le reste des civils préfère ne pas s’avancer.


Partout, les défenseurs de Schläfrig Hohl campent solidement sur leurs positions, interdisant l’accès du village aux peaux vertes.


Les paysans plus en retrait trouvent courage dans l’arrivée de renforts inattendus, et surtout dans l’efficacité de ces redoutables arquebuses qu’ils voient pour la première fois !

Du premier étage de la maison, Karassoli invoque un sort de bénédiction sur les Dragons de Noailles en contrebas…


Puis l’enchanteur déchaîne la puissance magique en faisant jaillir la foudre en direction des orques sombres, carbonisant instantanément cinq d’entre eux !


TOUR 2


Les premiers éclairs zèbrent le ciel noir alors que la pluie commence à s’abattre sur le village et ses alentours.


Une dispute éclate au sein des guerriers orques, immobilisant l'unité dans un pugilat en règle !

Ailleurs, les peaux vertes continuent leur avance au pas de course.



Ayant perçu que quelque chose se passait au-devant, à grandes enjambées les trolls rattrapent presque la ligne de bataille.

Un autre projectile de magie brute pénètre les rangs des hallebardiers en en tuant trois, mais Giflk Déchir ne parvient pas à contrôler le trop plein de magie, ce qui provoque une grosse détonation autour de lui, tuant deux autres orques sombres !



De sa voix qui porte le sergent-chef Othon ordonne à toute la ligne de tenir sa position, alors que les Dragons de Noailles des premiers rangs, baissant leur hallebarde, s’apprêtent à recevoir la charge.

Bien que sous la pluie battante, le reste des troupes suit les ordres, voir même recule un peu.



Les Sangliers par contre, encore loin de l'action, s’empressent de rejoindre les abords de Schläfrig Hohl.




Malgré des vents de magie toujours aussi abondants, Karassoli tente de diriger la foudre sur l'unité d'élite du chaman orque, mais ce dernier dissipe le sort.
Puis le sorcier céleste, ne parvient pas à contrôler la bourrasque de magie lors de l’invocation du sort de bénédiction sur les Dragons de Noailles, et une immense déflagration consume tout le premier étage du bâtiment !!

De part et d'autres, les sorciers éprouvent toute la peine possible à contenir les énergies arcaniques immenses soufflant sur la localité, et au risque de leur vie, bravent tous les dangers pour faire peser la balance en leur faveur. Mais cette bravoure s'avère fatale pour nombre de leurs combattants !
Si Karassoli en est grièvement blessé, tous les arquebusiers à l’étage sont soufflés, et même ceux sur le balcon sont projetés comme des pantins en contrebas !

TOUR 3


Les combattants détrempés s’apprêtent au choc frontal sous une pluie continue.


Après la dispute intestine, les guerriers orques tentent de charger les zumains face à eux mais ces derniers s’avèrent plus éloignés que prévu.


En revanche, les orques sombres percutent violemment les hallebardiers au cœur de la ligne de bataille !



Voyant arriver le régiment de lanciers sur le flanc, les gobelins n’osent plus avancer, et pivotent pour faire face à cette nouvelle menace.
Par mimétisme, les deux trolls s'arrêtent presque eux aussi !

Trois autres hallebardiers succombent sous le regard magique mortel de Giflky Déchir, à bouts portants.


Sûr d’écraser son adversaire comme un vermisseau, le colossal Durz défi le champion humain, qui courageusement s’avance… Le corps à corps est aussi bref que brutal : le sergent-chef Othon tranche la main gauche de l’orque sombre, et enchaîne en le décapitant d’un grand revers d’épée avant que ce dernier ait pu comprendre ce qui lui arrivait !



Cela n’empêche pas la Gard’ Lourd de se montrer mortellement efficace, massacrant neuf hallebardiers tout en ne perdant qu’un des leurs, en plus du massacre de leur chef.

Mais malgré le massacre dans ses rangs, le sergent-chef Othon parvient à redonner courage à ses troupes, qui tiennent position face à leurs implacables adversaires.

Voyant les courageuses troupes régulières payer de leur sang le terrain tenu, les villageois continuent à reculer sensiblement, malgré les velléités du Ber, brandissant sa table massive à l’encontre des orques, dont il se sert pour être à l'abris de la pluie !




Les Sangliers d’Egling progressent désormais directement en direction des gobelins...

...Ce qui semble fixer tout le flanc droit des peaux vertes dans une situation délicate.



Alors que les meilleurs combattants de chaque armée mènent un combat mortel au centre, les autres éléments semblent plus hésitants.
Karassoli invoque un sort de bénédiction sur les Dragons de Noailles terriblement malmenés.
En revanche, ses éclairs magiques projetés en directions des orques au loin sur la droite s'avèrent trop courts, et se perdent sous la pluie.

Du balconnet de leur abri, les archers décochent une seconde volée de projectiles, et parviennent cette fois à tuer un orque.

Le sergent-chef Othon défi le chamane orque, qui préfère se cacher au dernier rang, derrière sa garde rapprochée.



Le corps à corps implacable se poursuit : les coups de hallebardes pleuvent, tuant trois adversaires, alors les redoutables orques sombres fauchent quatre autres humains à grands coups de kikoups.

Bien que réduits à quelques combattants maculés de sang les terribles orques sombres prennent le dessus sur les Dragons de Noailles, qui, face à de tels adversaires et devant les pertes accumulées finissent par flancher...



Expérimenté, la Gard' Lourd' ne laisse pas passer l'occasion, et les derniers hallebardiers sont massacrés dans leur fuite.


La vue du centre cédant, Karassoli et les trois survivants de son escorte fuient le bâtiment qu’ils occupaient. Se faisant, les arquebuses prennent l’eau et deviennent inutilisables.

TOUR 4


La pluie cesse de tomber, laissant les combattants détrempés et le sol boueux.
Peinture de Alexandre Calame


Une fois encore, les orques décidément balourds ne parviennent à charger les zumains leur faisant face.

Sur l’autre flanc, les gobelins couards préfèrent laisser les trolls passer devant.



Ces derniers se dirigent d’un pas lent vers les humains qui commencent à éveiller leur attention.

Giflky Déchir et sa garde rapprochée ayant enfoncé le centre des défenses pivotent en direction du sorcier humain et des paysans non loin.



Mais leur position est délicate, au cœur du village, coupés de leur ligne, et en si petit nombre.
Une fois de plus le chaman orque projette un flux de magie brute qui tue trois pauvres paysans.


Karassoli parvient à rallier ses arquebusiers, et hurle à tous les combattants d’engager les assaillants aux portes du village !
C’est l’hallali : partout les courageux défenseurs chargent les peaux vertes !

Les Sangliers d’Egling assaillent les gobelins qui semblaient tant redouter l’affrontement


Les villageois chargent les guerriers orques, pour la plus grande joie du Ber au premier rang !



Même les paysans engagent les effrayants trolls !

D’un flanc à l’autre, tous les Sylvaniens s’apprêtent à défendre âprement Schläfrig Hohl.



Décidé à annihiler le redoutable chamane orque et ses derniers gardes, Alexandre Karassoli fait pleuvoir la foudre sur eux, grillant trois d’entre eux.
Mais lorsqu'il s'apprête à lancer un sort de protection sur les paysans, le chaman orque parvient à le dissiper, dans un duel de magie ou chacun veut l'emporter.


Ce nouveau sort meurtrier de Karassoli laisse le chamane avec un seul garde du corps...


...Alors qu'une flèche bien placée vient se ficher entre les omoplates du dernier orque sombre !


Les guerriers orques se montrent redoutables ! Alors que l’ogre brandissait sa table, les guerriers face à lui l’ont occis avant qu’il ne puisse l’abattre sur eux. Les civils peu aguerris ne parviennent pas à blesser le moindre orque alors que deux d’entre eux sont tués.

N'étant pas de taille et l’ogre étant tombé au combat, les villageois refluent vers le village.



Sur l’autre flanc, les Sangliers d’Egling tentent de repousser les très nombreux gobelins de leurs lances.

Les deux champions d’unité se défient, et c’est Le Sanglier qui aura raison de son chétif mais hargneux adversaire.



Bien qu’en sous-effectifs, les lanciers prennent le dessus en perçant trois peaux vertes ; seul le vicieux zigouillard parvient à tuer un humain, ce qui est bien insuffisant pour le moral des gobelins qui flanche totalement.

L’unité de gobs tourne les talons pour sauver sa peau mais tous seront massacrés et irrémédiablement dispersés.



De leurs armes improvisées, les paysans effrayés ne parviennent pas à blesser les monstres, qui font impunément un véritable massacre !

Un autre pauvre paysans termine piétiné au sol, mais malgré ce combat totalement inégal, les courageux Sylvaniens poursuivent le combat.



Une fois de plus, les paysans prouvent que la résistance des Hommes de l'Empire repose autant sur les troupes de métier que sur les irréguliers !

TOUR 5


Un vent d’est pousse les derniers nuages alors que le soleil matinal refait son apparition.


Assoiffés de massacre, les orques ne semblent pas disposer à laisser les zumins s’enfuir…


…Et les fauchent dans leur débandade.


Les civils archers effrayés par le massacre quittent précipitamment leur bâtiment pour sauver leur peau.


Menaçant le village et tenant la place du marché, les orques cherchent de nouveaux adversaires.


Seul et exposé, Giflky Déchir les rejoint.

Prêt à se venger, le chamane projette son sort meurtrier sur le sorcier humain et ses trois derniers arquebusiers, tuant deux d’entre-eux. Mais s'épuisant dans une débauche de puissance afin de surclasser son vis à vis, Giflky se retrouve totalement amorphe alors que la magie draine provisoirement ses capacités de sorcier.



Gro Jo, le meneur paysan parvient enfin à blesser l’un des trolls, mais trois autres Sylvaniens sont sauvagement démembrés par les puissantes créatures.

Malgré tout, une fois de plus les manants prouvent leur courage insensé en retenant leurs ennemis.



Totalement effrayés, les archers fuient le quartier sud du village.


Malgré le flanc gauche tenu, les défenseurs de Schläfrig Hohl semblent bel et bien ne plus être en mesure de repousser les orques ayant investis la place du village.


Les Sangliers d’Egling pivotent pour tenter de prêter main forte aux paysans…

…Mais après trois nouvelles pertes, la poignée de survivants craque et s’enfuit, non sans être parvenu à blesser un troll.



Malgré sa blessure et n’ayant plus qu’un seul arquebusier à ses coté, Karassoli fait rempart pour protéger les paysans dans leur fuite.

Focalisant une fois de plus les dangereux flux de magie, le sorcier Céleste pointe un doigt menaçant en direction des orques…



…Mais avec tout ce qui lui reste de force mentale, le chamane parvient à dissiper le sort.


La place du marché et le quartier sud de Schläfrig Hohl demeure aux mains des orques, qui en ont chassé tous les défenseurs.
C’est ainsi que la bataille se termine.

Calcul des points de victoire
Les Sylvaniens ont remporté 384 points par destruction d’unités adverses.
S’ajoute à cela un bonus de 25 points pour la capture d’un étendard.
Cela donne un total de 409 points.
Les peaux vertes ont amassé 461 points en massacre.
De plus, conformément au scénario ils reçoivent un bonus de 300 points pour la possession de la place du marché à la fin de la partie.
Cela pour un total de 761 points, ce qui leur permet de remporter la partie.
Victoire des peaux vertes !

- Herrard ! Etat des lieux !
- La Coince est crevé. Un couteau rouillé lui a percé le paquet, Mayor !
- Gottferdom ! Achevez ces saletés et reformer les rangs. On avance vers le centre ! Herrard tu prends Pied-Bot, Ulfird, Hans, Le Moche et Tue-Mouche pour sécuriser les arrières ! On avance les gars, pensez à la solde !
Les Sangliers pataugeaient dans le sang peau-verte. Tout juste dépêché pour sécuriser le jour du marché, les voilà plongés dans le merdier. Foutu métier que celui de soldaten... On en préférerait presque les morts-vivants un matin de brouillard... Pauvre Hermann, saleté de gobelins planqués...
- Orientez les paysans vers la route du Burg ! Lambinez pas y reste du verdâtres à trucider ! beuglait le Mayor Kurt Herbert. Approchant des bâtisses il vit un drôle d'oiseau en robes chancelant sur ses pieds...
- Zauberer Karassoli ? Laquille et Kurt soutenez bougres d'ânes !
- Herrr Mayorrr, je crrrains que le villache ne zoit momentanément perdu. Che fous convi le chestion du repli vers la localité la plus proche. Che retourne gez le Comte pour le préfenir du dancher.
- Zavez entendu les gars ? On couvre les survivants et les villageois, sur trois lignes ouvertes et mouvement rétrograde.
Plus tard dans une étable d'Eschen, Mayor Herbert songeait qu'ils s'en étaient sortis avec beaucoup de chance. Des trolls, des orques sombres et un foutu chaman ! Sigmar mit uns, quel enfer...
Merci à DrussDharan du Warhammer Forum pour ce récit aussi inspiré que de circonstance.

Les peaux vertes étaient parvenus à s’emparer du quartier sud du village de Schläfrig Hohl. Le courage et le sacrifice des Sylvaniens n’avaient pas suffi. Les quelques survivants de la bataille, ainsi que les habitants du village avaient dû fuir vers le bourg d’Eschen en laissant tout sur place.
Les orques avaient subi trop de pertes pour poursuivre vers le nord, aussi, ils se contentèrent de piller le village et se replièrent dans l’attente de renforts. Mais l’essentiel était fait : enfin les envahisseurs avaient connu leur première victoire. De plus, la défaite des Sylvaniens aurait un impact moral général : après avoir été repousse durant deux mois, les peaux vertes n’étaient pas prêts d’abandonner et redoublaient même d’ardeur ! L’hiver n’avait pas été suffisamment rude pour stopper l’invasion, et maintenant que les conditions devenaient favorables aux assaillants, les Hommes de l’Empire n’échapperaient pas à une incursion massive.
