Scénario 1
LES BRÛLER VIVES SUFFIRA !
Chasse au Sorcière
Le premier groupe envoyé par Guzmann arrrive aux abords du Comté de Waldsberg.
Alors que les membres de la Confrérie du Suaire se chargent de mener enquête au sujet de la présence de vampires de manière discrète comme à leurs habitudes, les quelques Sigmarites se chargent de "faire connaissance" avec les autochtones, eux aussi comme à leurs habitudes !
Rapidement, un bruit intéressant arrive à leurs oreilles, et les détourne quelque peu de leur objectif premier ...
Trois Soeurs sorcières pratiqueraient la magie noire au sus de tous dans un village oublié par Sigmar.
Voilà une abomination à la quelle il convient de porter remède pour remettre ces terres maudites sur le droit chemin !
Cela permettra d'instiller la peur chez les manants, et par conséquent de délier les langues sur la présence de vampires en ce Comté.
...Chacun sa méthode !
Déploiement
Localité où se déroule les évènements, aux abords du hameau de Lihachu (sur la gauche), et avec la maison des sorcières au centre de la clairière.
En cette fin d'après midi et après une dure journée de labeurs, quelques paysans discutent entre eux.
Ragots et colportages vont bon train...
Les gens de Lihachu ne se doutent pas de l'arrivée imminente de religieux animés des meilleures intentions !
Tandis que la clairière semble déserte...
C'est sur ces entrefaites que nous arrivâmes pour apporter la bonne parole de Sigmar.
Envoyant son gentil chien de compagnie chercher dans les bosquets alentours, le vaillant Conrad, armé de sa pieuse foi, s'est rapidement dirigé seul vers la maison fort suspecte à l'écart.
Animés des meilleures intentions nous établîmes alors contact avec la populace locale, qui semblait ne pas comprendre quatre mots sur cinq !
Faisant preuve de patience et d'éloquence nous nous appliquâmes à nouer le dialogue avec ces pauvres hères, aussi rustres qu'arriérés.
Même le frère Stein, pourtant parmi les plus zélé, à fait montre d'une bonté d'âme à toutes épreuves en sollicitant un pauvre infirme.
Quant à moi, votre dévoué scribe de la Confrérie du Suaire, malgré mon langage des plus avenant, j'ai été assaillit par un individu particulièrement belliqueux !...
Prenant sur moi, je suis parvenu à le raisonner en des termes pleins de bienveillance.
C'est Conrad qui arriva le premier devant la maison isolée, mais lorsqu'il se présenta et héla les braves gens, nulle âme ne lui répondit...
Le chien de Conrad au flair aiguisé trouva, caché dans un épais fourré, une grande quantité de tonneaux d'alcool ! Probablement la gnôle locale, des gens du hameau, qui en s'apercevant de cette découverte inopinée manifestèrent un regain d'hostilité à notre égard.
Les villageois au dialecte primitif et au verbe menaçant ne comprenaient pas grand chose de la bonne parole de Sigmar que nous apportions en ces lieux coupés de tout.
Il était difficile de jauger des réalités : est-ce que ces autochtones étaient vraiment sourds à nos paroles bienveillantes ou feignaient-ils seulement de ne pas comprendre ?
Heureusement certains d'entre nous ont un don pour établir un échange de confiance avec les plus démunis. C'est frère Stein qui recueillit le premier indice de la présence de sorcières dans les environs.
Pour ma part, ayant par le passé étudié plusieurs langues et jargons, je parvenais, par un choix judicieux des mots employés, à me faire bien comprendre des villageois...
Ces butors rustauds se montraient ouvertement hostiles à mon encontre, mais une fois convaincu de ma bienveillance à leur égard, ils devenaient dociles.
Le second que je questionnais, probablement rasséréné par mon attitude humble et charitable, me confirma que de viles sorcières menaçaient tout le bien-être du hameau.
Conrad inspecta le jardin de la maisonnette isolée, et ses talents d'enquesteurs exacerbés lui permirent des déceler moultes détails qui auraient échappé à quiconque n'a pas coutume de traquer sorcières et déviants !
Nul doute que cette bâtisse était bien l'antre du malin !
Toujours affairé à déceler la moindre piste, le chien allait de bosquet en bosquet, mais à part la grosse réserve de gnôle, ne semblait rien flairer.
Devant les paysans aux regards de plus en plus hostiles, frère Nicklaus rejoignit le frère Thomas. La plupart des villageois avaient été interrogés, mais rien de concluant n'avait été obtenu pour l'instant.
Seule l'insistance de frère Stein, être doué de patience entre tous, permit de confirmer les soupçons : c'est bien dans la clairière que logeaient les sorcières !
Quant à moi, après avoir bénit et quitté en paix les paysans, je détournaient mon attention vers un proche bosquet et ce que je vis ne laissait plus le moindre doute ! Sous mes yeux se trouvaient des plantes rares dont se servent les sorcières, les plants étaient entretenus avec soin et avaient été arrosées il y a peu !
Nous reportâmes notre attention vers maison dans la clairière, et là, de l'autre côté de la bâtisse, nous les aperçûmes ! Une véritable vision de cauchemars ! Des créatures si ignobles, si malfaisantes, que même de courageux hommes d'armes auraient défaillit !
Mais nous étions faits d'une autre trempe ! Et surtout investis d'une mission divine.
Seul au-devant de l'effroyable danger, Conrad a vaillamment fait face aux abominations, clamant haut la divine protection de Sigmar !
A ce signal et n'écoutant que notre courage, nous convergeâmes en direction de ces terribles êtres malfaisants.
Tel un diable à ressort sortant de sa cachette, un loup maudit sauta sur le frère Thomas, mais dans la confusion de la découverte des sorcières, nul d'entre nous ne le vit !
La malebête laissa frère Thomas grièvement blessé en s'enfuit avant d'être aperçue, mais Sigmar soit loué : il s'est depuis remis de ses blessures.
Derrière nous nous entendions les paysans se manifester, mais ces couards indécis n'osaient point se mettre en travers de notre divine mission.
Comme l'obscurité devant la lumière, les noires sorcières s'enfuirent face à Conrad limbé d'une d'une foi étincelante !
Pourtant seul et isolé contre ces trois terribles abominations, la simple vue de l'autorité naturelle d'un serviteur de Sigmar mis en déroute les viles créatures !
N'écoutant que son courage, Conrad chargea l'hérétique la plus proche, espérant l'assommer avant qu'elle ne déchaîne ses pouvoir occultes.
Mais semble t'il les sombres maléfices de la sorcières étaient à l'oeuvre car de loin nous voyions Conrad vociférer en frappant dans le vide !
Je me trouvais alors trop éloigné pour pouvoir intervenir, mais les autres avaient bien pris en chasse les deux damnées qui, conscientes de leur culpabilité fuyaient à toutes jambes.
C'était effroyable à voir car même le redoutable répurgateur se trouvait démuni face à la magie noire de l'ensorceleuse ! Seule sa vaillance lui permis de ne pas fuir devant son devoir.
Quant à ses deux viles comparses, elles couraient avec une rapidité littéralement surnaturelle, fait qui prouve quels sombres pactes ces hérétiques avaient fait avec le chaos !
Emporté par son zèle, Conrad continuait à faire face à la sorcière aux bien terribles maléfices, là où même nos mages d'Altdorf auraient eu du mal rivaliser.
De mon côté, et bien que encore trop éloigné pour lui porter soutien, j'exhortais le répurgateur à garder courage face à si redoutable adversaire.
Expérimentés dans la traque de toutes sortes d'abominations prenant la fuite devant leur courroux divin, les autres Sigmarites poursuivaient les deux sorcières apeurées.
C'est là où le chien de Conrad s'avéra des plus utile, en effet, tels son maître, il était agressif, sans peur et infatigable.
En peu de temps il réduisit la distance le séparant des diablesses.
... Mais, pensant qu'il était possible d'échapper au jugement de Sigmar et à la juste rétribution de leur hérésie, les bougresses poursuivaient vainement leur course effrénée.
Enfin arrivé non loin de Conrad, je murmurais une prière à Morr, afin que le terrible maléfice qui pesait sur le Sigmarite soit enfin dissipé...
Ayant été exaucé, le répurgateur enfin libre d'agir à sa guise donna un grand coup du plat de son arme et la maudite ensorceleuse s'écoula au sol, pendant que derrière nous les autochtones commençaient à pousser des cris colériques !
Plus en avant, notre chien ayant rattrapé l'une des concubines du malin referma sa gueule sur son arrière train pour la stopper dans sa course...
Terrorisée par l'animal, une fois au sol la mécréante se rendit, et frère Nicklaus, par grande bonté, ordonna au chien de cesser l'attaque.
Il était admirable de voir combien Sigmar coordonnait Hommes et bêtes selon son divin dessein ! Il nous fallait désormais attraper la dernière des diablesses, qui était sur le point de nous échapper...
Comme nous le redoutions les gueux ensorcelés par la magie des bougresses et aveuglés par leur méconnaissance de la parole de Sigmar se ruèrent vers nous pour tenter de porter secours de ces maudites harpies !
Mais affables et courtois, nous étions prêts à expliquer à ces âmes perdues quelles bénédictions notre présence et intervention favorable allaient entraîner à leur égard.
Deux des trois servantes du démon avaient été prises, la dernière était sur le point de nous échapper en disparaissant dans l'épaisse forêt. De surcroît, les mécréants accouraient vers nous avec des intentions hostiles, alors que nous étions pourtant venus en paix !
Mais c'est ainsi : tout serviteur dévoué de Sigmar rencontre souvent l'ingratitude du peuple.
Conscient de l'importance cruciale de notre divine mission, nous étions prêts à faire face à tous les dangers, et à ne jamais abandonner. C'est ainsi que frère Stein parvînt enfin à rattraper in extremis la dernière des sorcières, alors que Klaus était déjà sur ses talons.
Pendant ce temps, le frère Nicklaus attachait chevilles et poignets de l'ensorcelleuse au sol, sous les insultes blasphématoires de cette dernière.
De notre coté, par compassion, nous aidions la plus âgée des sorcières à se redresser et Conrad, empli d'une grande charité, lui proposa même de l'eau pour qu'elle revienne à elle plus aisément.
La mission fût couronnée de succès avec la capture de la dernière hérétique. Soucieux que tout soit fait selon nostre bienséance coutumière, frère Stein mis même un point d'honneur à retenir le dogue hargneux afin de préserver l'intégrité physique de la prisonnière.
Tout bien dressé que soit un animal, il ne sera jamais à même d'éprouver la même compassion que nous autres serviteurs de Sigmar !
Quant aux villageois, nous nous sommes montrés patients et charitables : dans un échange pausé leur avons fait comprendre que nous les avions libéré de la damnation. Désormais et grâce à nous, ils seront enfin être délivrés de la perversion démoniaque instillée par les sorcières, et libres de vivre une vie saine en adorant Sigmar.
Interloqués par notre bienveillance et notre oeuvre salvatrice, ils se laissèrent convaincre avec joie et déposèrent les armes. Plusieurs d'entre-eux voulurent même nous inviter à prendre le repas, mais notre devoir nous appelait... il fallait désormais passer les harpies à la questionnette !
Notes sur la partie
Jouer cette partie fut extrêmement plaisant ! Encore une fois je remercie Miles pour avoir créé ce scénario solo, et toutes les règles spéciales -particulièrement bien pensées- qui permettent de le rendre si attrayant.
Merci aussi à Miles pour sa fantastique idée de donner "deux versions" du récit dans le rapport de bataille Haha ! Ce hobbyste est un génie !!
Assez tôt dans la partie j'ai réalisé la difficulté de récolter des indices et le danger potentiel de se mettre tous les paysans à dos, du coup j'ai géré au mieux, et en fut récompensé. Heureusement, lorsque les pécores sont devenus hostiles, mes Sigmarites étaient hors de portée, ce qui m'a sauvé.
Les dés ont bien contribué à rendre cette partie si rigolote. Je pensais dès le début donner au fameux Stein une attitude extrêmement agressive, à l'inverse du Scribe qui devait être plus conciliant, ceci afin de refléter le background. Mais les coups incessants du premier sur ce pauvre cul de jatte ne servirent pas à grand chose, alors que le scribe se voyait systématiquement attaqué par un pécore hostile, et le dérouillait à mains nues !! (ou plutôt à coups de pieds bien placés haha !)
Et lorsque Conrad le chef répurgateur mis la main sur la plus vieille sorcière, durant plus de trois tours il n'aligna que des 1 à ses dés !!
La présence du chien me fut salutaire, grâce à sa vitesse je pu ainsi rattraper les deux autres sorcières et les capturer avec mes Sigmarites.
Malgré cette issue heureuse pour les Chasseurs de Sorcières, je me rend compte que la partie aurait très bien pu être totalement différente. Si les pécores étaient devenus hostiles bien plus tôt, je ne donne pas cher des Sigmarites qui se seraient alors retrouvés submergés, à devoir défendre leur vie au lieu de courser les sorcières !
Pour terminer, une anecdote qui va bien vous amuser :
j'ai commencé cette partie un dimanche matin, en prenant tout le temps pour bien m'immerger dans l'ambiance, prendre les bonnes décisions, faire les photos etc.
J'ai tellement été pris dans le déroulement du scénario que je n'ai pas vu l'heure passer, et me suis rendu compte à 12h30 que j'étais attendu à midi pour un repas de famille hahaha ! Du coup je suis arrivé avec presque une heure de retard.
Et naturellement, je n'ai décemment pas pu expliquer pourquoi, car si ici vous trouvez que j'avais une très bonne excuse, j'ai bien peur qu'alors, personne n'aurais pris mes arguments comme des circonstances atténuantes haha !
Zugrub
