

Scénario 2
J'ASSIEGERAI CE CHATEAU !
TOUR 4



La charge fatidique des nombreux hallebardiers ennemis intervînt, alors que les courageux défenseurs encaissèrent le choc de l'impact, prêts à défendre les murs du château.


Au même instant, Guzmann et ses derniers hommes chargèrent les Loups Carmins déjà engagés contre les fanatiques vociférants.


Après avoir dispersé et massacré leurs opposants, les impitoyables dévots de Sigmar fîrent demi tour pour prendre à revers mon élite déjà fort occupée.


Le petite unité de lanciers, probablement moins aguerrie que les autres soldats déjà au corps à corps, poursuivit sa progression droit sur la levée d'archers.


Faisant fit de la menace sur leur flanc les derniers archers des envahisseurs tentèrent une fois encore d'abattre les servants des machines de guerre...


Mais la distance de leurs cibles et la déconcentration eut raison de leur précision, seule une flèche vînt se ficher dans une roue de baliste.


D'âpres corps à corps se déroulèrent dans toutes les zones des combats, et c'est probablement là que se décida le sort de cet affrontement.


Les hallebardiers d'élite tombèrent sur ma milice, qui fit alors preuve d'une incroyable détermination, parvenant à leur tenir tête, et même à faire chanceler leur premier rang !


A quelques mètres les deux corps d'hallebardiers s'entrechoquèrent, et de toutes parts de meurtriers coups verticaux tombaient drus comme la pluie.


L'impact de la charge et la supériorité numérique des ennemis leur permis de disloquer la formation des Hommes d'Armes, qui furent massacrés dans l'élan avant d'avoir pu tenté de fuir.


Sentant le vent tourner en sa faveur, Guzmann, décidé à asseoir sa victoire provoqua au combat singulier le commandant des troupes de Waldsberg...


Le Lieutenant Finnaglian, Champion des Loups Carmins releva le défi avec noblesse, et les combats cessèrent momentanément pour que les deux généraux s'affrontent en duel.


Le combat singulier fut aussi bref que violent. Nettement plus rapide, Finnaglian toucha à plusieurs reprises son adversaire, mais des sceaux de protection le protégèrent d'une mort certaine, alors qu'il brandissait son arme à deux mains !...


D'un revers d'espadon, Guzmann éventra Finnaglian.
Malgré leur champion au sol, mon élite demeura inflexible et massacra la plupart de leurs opposants, totalement démunis face à leurs prouesses martiales.
Seul le prêtre guerrier et sa championne firent des pertes aux Loups Carmins. Cette dernière, plus lucide que ses supérieurs révéla le danger mortel de demeurer face à mes Demi Sangs !


Seul le sacrifice des derniers sauvageons permis à Guzmann et ses deux suivants de sauver leur vie en fuyant. Se faisant, ils abandonnèrent la bannière de leur armée dans la boue.


Soutenus et encouragé par la présence des sorcières et de leurs maléfices, les paysans prennent les dessus sur les civils. Je savais que l'idée de les délivrer de leur geôle serait bonne chose.


Alors que ces irréguliers déroutèrent, nôtre flanc gauche se trouva désormais quasi sécurisé.



Emportés par leur agressivité et avide de se venger des méfaits qui avaient été perpétrés au hameau de Lihachu, les paysans poursuivent l'ennemi...


Les derniers civils se dispersèrent loin des combats. Seule une poignée d'archers restait tapis dans un fourré, en bien mauvaise posture car entourée de mes gens.


Profitant de l'inertie de leurs adversaires accaparés à prendre les servants des balistes pour cible, les Chasseurs tirent à bouts portants, ne laissant que deux survivants.


Les Vigiles décochèrent une volée sur Guzmann et ses deux derniers combattants, mais déjà loin, une seule flèche trouva sa cible, blessant le prêtre dans sa fuite.


Sans plus guère de cibles, les archers posèrent arcs et flèches au profit des rochers rassemblés à leurs pieds car l'élite ennemie désormais grouillait au bas des murs.


Perturbés par la situation qui toute proche devenait critique, les archers du peuple manquèrent pour la plupart leurs cibles, bien protégées derrière leurs boucliers.


L'habile sergent Hartmann fit mouche avec une des balistes en tirant sur le flanc de l'unité ennemie, embrochant trois hommes en enfilade.


Emporté dans sa démence, l'un des fanatiques s'occit lui-même, alors que le dernier fut réduit au silence par un coup mortellement précis.


Conscients de la situation critique sur le flanc, les Loups Carmins pivotèrent pour se porter au secours des combattants malmenés.


Mais le combat était trop inégal entre les hallebardiers lourds et la milice de Waldsberg...


Une demi douzaine de miliciens furent fauchés comme les blés, et les autres ne purent blesser le moindre adversaire...


Les lourdes armures des ennemis tournèrent cette fois à leur désavantage, ce qui permis aux survivants de distancer leurs poursuivants.
Mais cette fois, le droit était bel et bien enfoncé.