

LA BATAILLE DE WALDSBERG
TOUR 7 (dernier tour)

Comté de WALDSBERG

La horde de squelettes cueille les flagellants de flanc, stoppant leur course enragée vers le Comte.



Sur ordre du Sergent Hartmann, les Vigiles vont plus avant pour essayer de décocher une ultime volée sur les ennemis en fuite avant qu'ils ne disparaissent de la Trouée d'Âpremont


Von Krolock lance à nouveau sa malédiction sur les chevaliers, espérant cette fois prendre l'ascendant sur les redoutables adversaires désormais entravés dans leurs mouvements.


Le Comte tente ensuite de lancer le terrible sort qui avait eu raison de frère Gotrik sur l'officier à la tête des Chevaliers Panthère, mais Johann Akop le dissipe, sauvant sûrement la vie d'Otto Bhuss !
Puisant dans ses dernières réserves, Von Krolock réanime à nouveau plusieurs squelettes, et c'est cette fois neuf morts vivants qui reviennent renforcer les effectifs encore considérables de la Légion.


A portée de tir extrême, les Vigiles parviennent, malgré la distance et la pluie, à tuer deux des cinq archers en déroute.


Sans autre cible, les balistes tirent également sur les fuyards, mais les deux traits se perdent sous l'averse sans toucher quiconque.

Alors que le corps à corps s'engage entre la horde de squelettes et les flagellants, quatre des fanatiques se lacèrent à mort dans leur hystérie !
Poussant ses compagnons, le Prêtre Guerrier de Sigmar prend position pour pourvoir combattre les morts vivants.



Les squelettes ne font que trois pertes chez leurs adversaires, mais un coup d'épée rouillée parvient à blesser le Prêtre de Sigmar. Momentanément déstabilisés par cette charge de flanc et en si mauvaise posture, la réplique est faible, seul Johann Akop fracasse trois squelettes.
Cette situation critique a raison de l'ardeur des flagellants !


Mais les fanatiques religieux ne s'avouent pas vaincus pour autant, et faisant fit de toute notion de survie s'alignent face à la horde pour poursuivre le combat jusqu'à ce que mort s'en suive !


Cette fois c'est le Comte Von Krolock qui lance un défi au Mayor Otto Bhuss. Bien que grièvement blessé, l'héroïque officier Chevalier Panthère s'avance vers le seigneur vampire avec courage et vaillance.


Le Mayor Otto Bhuss fait une fois de plus preuve de prouesses guerrières en parant le déluge de coups que le Comte fait pleuvoir sur lui, et trouve même une ouverture pour blesser son terrible adversaire, prenant ainsi le dessus sur le vampire !


Les Loups Carmins ne parviennent toujours pas à passer outre les armures de plates de leurs adversaires, mais réussissent néanmoins à parer ou esquiver toutes leurs attaques.
Prisonnier à l'arrière de l'élite du Comte, Frère Guillaume se promet, si Sigmar lui prêtait vie, de rapporter par écrit les exploits du Maître Chevalier Panthère et de ses hommes luttant avec une vaillance héroïque.


Les derniers âpres combats se poursuivent dans la boue et les gisants au sol alors qu'au loin une éclaircie apparaît. Frère Guillaume interprète cela comme un signe de Sigmar, une promesse de délivrance sur le point de survenir...

Dans le tumulte des combats, au coeur de la mêlée, le Mayor Otto Bhuss chuta de son destrier. Etait-ce dû à sa dernière blessure à la hanche suite à la terrible estocade de Mestre Gahmuret, ou bien le poison du coup de poignard de Clarimonde, la fatigue des combats intenses ou encore les montures cuirassées qui avaient de plus en plus de difficultés à évoluer dans la boue ? Probablement l'accumulation de tout cela.
Lorsque l'officier tomba au sol tout près de l'ennemi, un frisson d'effroi parcouru les Chevaliers Panthères qui, luttant contre l'élite de Waldsberg, ne purent lui porter secours à temps. S'il conserva fermement son bouclier, dans sa chute l'officier perdit son arme en tentant de se retenir à la bride de sa monture. Cet accident fut si dramatique que sans concertation, les deux camps marquèrent une pause, alors que la tension était à son comble.
A peine le Mayor fut à terre, que les deux Loups Carmins les plus proches étaient déjà sur lui prêt à frapper.
"Non !" lança une voix autoritaire.
Disciplinés, les Demi-Sangs regardèrent le Comte Von Krolock, qui leur répondit par un mouvement de sa main.
Alors, sous les yeux stupéfaits des Chevaliers Panthères, tandis qu'un des Loups Carmins ramassait l'arme du Mayor, le second se pencha pour aider l'humain à se relever !
Malgré la difficulté qu'éprouvait Otto Bhuss à se remettre sur pieds, il repoussa avec une ferme dignité la main tendue du Demi-Sang. Si se relever de terre en armure de plates n'est point ardu, sous une averse avec de la boue jusqu'aux cheville et plusieurs blessures qui auraient terrassé la plupart des hommes, c'est une tout autre affaire. Ce fut un véritable exploit d'y parvenir seul dans ces conditions.
Regardant son adversaire d'une manière indéfinissable, Von Krolock fit signe au Loup Carmin de rendre son épée à l'officier.
Ebahis par cette scène incroyable, tous les protagonistes médusés, éprouvèrent un grand respect pour les deux généraux.
Saisissant son arme, dans le même mouvement Otto Bhuss salua à nouveau le Comte, épée verticale devant son visage, pour ce troisième combat singulier consécutif.
Le Comte lui rendit son geste avec une ferme résignation.
Si d'ordinaire un tel combat n'avait que peu de chance de voir le mortel triompher du vampire, dans cette situation si défavorable pour l'officier, le duel semblait assurément perdu d'avance !
Boitant à cause de sa blessure à la hanche, son flanc saignant, couvert de boue, se déplaçant avec difficulté, son bouclier enfoncé et percé, le Mayor Otto Bhuss aurait pu paraître pitoyable... Il n'en était rien ! Au contraire : sa force de volonté, sa résolution, son courage, tout en lui suscitait l'admiration.
Alors que le Mayor courbé par la douleur attendait bouclier en avant que son adversaire attaque, le Comte se résolu à passer à l'action, et d'une rapidité surnaturelle vînt au contact, frappant de gauche et de droite avec une maîtrise terrifiante. Maintenant au mieux le vampire à distance, Otto Bhuss mettait toute son énergie à dévier les coups meurtriers du Comte. La moindre erreur, le moindre moment d'inattention lui eut été fatal ! Avec un sang froid hors du commun, l'officier para chaque attaque. Mais ainsi accaparé par la défendre, les rares répliques du l'humain se révélaient anecdotiques, Von Krolock évitant aisément les quelques coups hasardés de son ennemi.
Néanmoins, faute d'atteindre le vampire, la défense du Mayor s'avéra absolument impénétrable.
Une telle débauche d'énergie avait semble t'il épuisé les dernières réserves d'Otto Bhuss, qui, après les nombreux assauts de son adversaire, n'arrivait presque plus à manier son épée, et se bornait désormais à repousser le Comte de son bouclier, comme pour repousser Morr en personne venant réclamer son dû. Mais même dans cet triste scène, la combativité se lisait encore dans le moindre des gestes du l'humain, signifiant que jamais il n'abandonnerait.
Von Krolock, sensible à cela mais résolu à mettre un terme à ce duel et à cette bataille s'approcha une fois encore, insensible au bouclier de son ennemi buttant vainement sur son torse sans parvenir à le repousser... Quand soudainement, surprenant tout le monde, le Mayor lança une estocade aussi inattendue que précise droit au travers de son bouclier, par le trou qu'y avait perforé son précédent adversaire ! Ne voyant pas venir un tel coup, Von Krolock n'eut aucune chance d'éviter la pointe de l'épée qui, sortant de l'écu, perça le plastron et pénétra profondément le vampire, droit vers le coeur !
Il ne s'en fallu probablement que de quelques millimètres.
Grièvement blessé, le Comte recula de trois pas en titubant, couvrant sa blessure béante de sa main gauche, alors que le Mayor, haletant par tant d'efforts, ne pu poursuivre le combat.
Soucieux de protéger leurs commandants sans défense, les deux camps se jetèrent à nouveau l'un sur l'autre, exaltés par l'acte de bravoure auquel ils venaient d'assister.
Musique d'ambiance à écouter lors de la lecture qui suit...


Sigmarites


Les derniers archers fuient loin de la bataille, parvenant à gagner la relative sécurité de la forêt.


Avec une ardante piété, Johann Akop invoque le bras de Sigmar et se voix exaucé par de multiples bénédictions, revigorant les derniers flagellants, les entourant d'une aura protectrice, et dissipant même la malédiction qui pesait sur les Chevaliers Panthères à proximité.


Après tant de bénédictions de la part de leur dieu tutélaire, trois fanatiques exaltés se donnent la mort afin de le rejoindre !


En large sous-nombre, Johann Akop et les derniers flagellants ne fracassent que trois ennemis, en ne perdant seulement que deux des leurs.
Mais réduits à trois, les dévots semblent désormais condamnés.


Inlassablement et d'une volonté d'acier malgré ses blessures multiples, le Mayor Otto Bhuss lance un défi au Comte, qui s'avance, espérant prendre sa revanche, vaincre enfin le Maître Chevalier Panthère et, se faisant, briser le moral des derniers envahisseurs...


En dépit des nombreuses attaques de part et d'autre, tous les coups sont parés et esquivés ! L'illustre officier blessé parvient à tenir tête une fois de plus à Von Krolock !


En revanche le combat fait rage entre les deux régiments, chacun n'hésitant plus à s'exposer, espérant enfin prendre le dessus sur son adversaire. Les Chevaliers Panthères abattent quatre Loups Carmins, alors que les Demi-Sangs causent deux pertes chez l'ennemi. Mais c'est mestre Gahmuret qui se montre particulièrement décisif, maniant l'épée bâtarde avec autant d'aisance qu'un assassin sa dague, il massacre trois chevaliers !


Pour la première fois, les Loups Carmins parviennent à prendre un léger ascendant sur les Chevaliers Panthères, ce qui est bien insuffisant pour faire fléchir la bravoure de l'élite Impériale !
Les nuages noirs sont progressivement chassés du ciel matinal, ce qui contraint le Comte à cesser les combats.
Les derniers Sigmarites, pensant à leurs très lourdes pertes et aux nombreux blessés acceptent leur défaite.





Les derniers combats à l'orée de la Trouée d'Âpremont voient l'avantage inexorable des troupes du Comte sur les envahisseurs. Et alors que les combats cessent, seulement dix combattants restent encore valides dans ce qui reste de l'armée des Sigmarites !

Le Comte Von Krolock tout comme Mestre Gahmuret sont blessés, mais l'état de leurs ennemis est encore pire. Le Maître Chevalier Panthère est grièvement atteint, et ne reste sur selle car par la seule force de sa volonté. Johann Akop, lui aussi blessé se trouvait sur le point d'être englouti sous le poids du nombre.
Quant à frère Guillaume, il demeure captif des Loups Carmins, la Grande Bannière de Sigmar n'ayant pas pu être récupérée par les forces Impériales.


Sur l'autre flanc, la victoire des hommes de Waldsberg est incontestable, tous les ennemis ayant fuis ou été massacrés. Seule la terrible perte de La Colline Eternelle est à déplorer.

Tandis que la bataille touchait à son terme, le Comte Von Krolock livra un dernier duel face au Mayor Otto Bhuss.
Meurtri, harassé, luttant contre le poison alors que ses forces continuaient de s'échapper par ses blessures, Otto Bhuss n'était mû que par la seule force de sa volonté d'acier.
De son côté, le Comte blessé et conscient de sa propre vulnérabilité face un tel adversaire ne s'exposait plus pour délivrer ses attaques ; pour autant, chacun de ses coups était rapide, précis, et d'une puissance incroyable, capable de couper en deux n'importe quel ennemi. Le Mayor déviait tous les assauts, hurlant de hargne à chacune de ses parades tant cela lui coûtait.L'humain n'arrivait plus du tout à attaquer, puisant dans ses dernières ressources la force nécessaire afin de poursuivre ce face à face.
Un coup particulièrement violent finit par arracher son bouclier, déséquilibrant complètement le Chevalier Panthère qui tomba à nouveau dans la boue. Le Comte se relâcha enfin, montrant pour la première fois non seulement des signes de fatigue mais également une expression de soulagement.
Le duel était terminé.
Et là, sous la stupéfaction de tous, Otto Bhuss se redressait une fois encore, se servant maladroitement de son épée comme une béquille en fournissant tous les efforts du monde. Même la pluie battante frappant sur son armure semblait contribuer à rendre cette tentative insurmontable. Dans une leçon d'audace et de témérité pour tous les combattants alentours, quel que soit leur camp, le Mayor parvînt à se tenir debout. Chancelant, prenant à eux mains son épée, qu'il arrivait à grand peine à tenir devant lui, il relevant la tête, et fixa son ennemi d'un regard de défi qui n'avait rien perdu de sa fermeté.
De mémoire de mortel et même d'immortel, jamais l'on vît un tel héroïsme sur un champ de bataille ni ailleurs.
Le Comte restait statique, le temps semblait s'être arrêté pour tous, encrant indélébilement la scène en chacun des combattants présents.
Se refusant finalement à terminer le combat, Von Krolock brandit son arme en diagonale en direction d'Otto Bhuss, afin de rendre hommage à la plus grande bravoure qu'il lui eut été donné d'admirer en plusieurs millénaires.
En retrait, Mestre Gahmuret fit de même, ainsi que progressivement chaque Loup Carmin.
L'hommage perdura sous les regards emplis de stupéfaction et de fierté des derniers Chevaliers Panthères, qui à leur tour firent de même en direction de leur officier tenant à peine sur ses jambes, entouré de la plus respectueuse révérence de ses hommes comme de ses adversaires.
Ainsi pris fin la Bataille de Waldsberg.
A quelques kilomètres, les nuages se dissipaient, laissant filtrer au loin des rais de lumière, alors que la pluie s'atténuait progressivement.
Il était temps pour les vampires de se replier.
Entouré de leurs Loups Carmins, Mestre Gahmuret et le Comte portant Clarimonde se replièrent en ordre, rejoints par les hommes de Waldsberg fort nombreux, lourdement chargés de La Colline Eternelle.
De leur côté les Chevaliers Panthères mirent pieds à terre autour de leur officier afin de lui porter secours, alors que les derniers flagellants, esseulés autour de Johann Akop blessé, semblaient pour une fois réaliser l'étendue du massacre qui s'était déroulé.
Les pertes humaines avaient été monumentales en ce jour, les forces de Waldsberg avait vaincu définitivement les envahisseurs. Tout acte héroïque eut été vain et suicidaire, c'est pourquoi le Mayor ordonna la retraire. Les hommes encore valides ou légèrement blessés soutenaient leurs compagnons plus grièvement atteints, mais les morts étaient majoritaires.