

Raymond Peyre
De son temps, il faut l'un des plus puissant maître sorcier de l'Ordre Lumineux, mais l'âge semble avoir finalement rattrapé le mage.
Envoyé il y a de nombreuses années en Sylvanie pour lutter contre les pouvoirs de entités nécromantiques de la province, ses penchants associaux et son excentricité l'on progressivement mis à l'écart de la cour locale.
Il vit depuis un grand nombre d'années reclus dans son atelier secret à Templehof, où, avec ses deux acolytes, il travaille sans relâche à une machine capable de canalyser et concentrer les énergies du vent de Hysh.
Désormais, il est affaiblit de corps et en proie à de régulières pertes de mémoires passagères. Néanmoins, son esprit demeure affûté et ses talents arcaniques encore très redoutables.


Superbe figurine de chez Gamezone, il m'était impossible de ne pas me procurer ce mage si atypique et plein de caractère, qui se démarque agréablement des sorciers que l'on voit habituellement.


Je l'ai peint en mage de la lumière car il m'en fallait un pour la campagne du Sang de Sigmar. En outre, ces magiciens sont réputés pour être les plus sages d'entre tous, et posséder des connaissances inégalées ; choses que représente à merveille cette figurine, véritable "père Fouras" de la table de jeu !
Pfff, toujours aussi galère pour moi à peindre le "blanc".

Outre son aspect tout bonnement génial de vieux croulant (pardon, de personne très âgée), son mouvement est parfaitement bien réussi, l'on voit qu'il cherche assidûment dans son ouvrage arcanique, et n'y voit vraiment plus guère ! Cette figurine est un vrai chef d'oeuvre en matière de sculpture. Chapeau bas à son concepteur et son sculpteur.



J'ai volontairement choisi une palette limité et joué sur le contraste, suis pas mécontent. Je me suis appliqué aussi sur le gros ouvrage que consulte Raymond, avec textes et dessins ésotériques que l'on peut apercevoir un peu sur cette photo.

Je n'ai pas voulu adjoindre la figurine de jeune page vendue avec, notamment parce que tout le monde le fait (héhé, anticonformisme...)
La seule conversion fut le dossier de son siège, avec cette pièce issue du Hurricanum, et que j'ai peint dans le même bois que le pupitre sur le devant. D'ailleurs j'ai naturellement choisi de mettre visible le coté qui possède le symbole Lumineux (la roue avec la flèche).
Ah, j'ai pris soin de limer l'insigne de Slaanesh que le sculpteur avait eu l'idée saugrenue de mettre sur le tissu du canasson (à l'arrière à droite). Coté gauche, j'ai un peu modifié le symbole qui s'en rapproche.



Et enfin, le vénérable Raymond Peyre avec ses deux acolytes, auprès du Luminius, son invention.
"...Alors comment mettre en marche... page 476... voyons voir.... Jacques rapproche la lumière je n'y vois rien !"

"Maître, Maître, navré de troubler vos méditations, mais une petite bande de cadavéreux a été vue dans les champs proches des murs de la ville !" Pierre, avait choisi un ton volontairement fort afin que son maître à l'ouïe défaillante pu entendre l'importante annonce de son disciple.
Souvent les troubadours aux ordres de leurs puissants mécènes, grossissent le trait ou bien oublient volontairement les rapines causées par les contingents peu nombreux des suppôts de le non-vie. Hélas ! Trois fois hélas, les nécromants vagabonds engendrent pourtant autant de maux que les plus puissants de ces vils personnages. Un réanimateur un tant soit peu aguerri peut en l'espace de quelques semaines relever quelques douzaines de trépassés qui battront la campagne en son nom aussi sûrement qu'une bande de routiers le fera pour le compte de quelque nanti leurs fournissant un contrat. C'est pourquoi les milices de Templehof cherchent toujours à passer au fil de l'épée cette vilaine engeance, avant que les fermes de la proche campagne ne soient plus que ruines livrées aux quatre vents.
"Maître, je vous en prie, ouvrez les yeux !" Pierre, osa poser la main sur l'épaule de son tuteur, et ne reçu qu'en guise de réponse, un ronflement sonore suivi d'un léger gargouillis. Le vénérable sorcier, calé dans son haut fauteuil, ne donnait comme signe de vie que cette expiration sonore. Observant la scène, Jacques, se contenta de mettre sur le feu un vieux chaudron de fonte et tisonna avec ardeur les bûches pour activer le feu qui déclinait dans l'âtre.
"Viens donc m'aider benêt ! Il ne s'éveille point !" Même l'ordre lancé d'une voix forte et autoritaire, ne fit remonter le vieillard de la mer de songes, dans lequel il avait plongé.
"J'œuvre mon cher frère, mais bouche toi les oreilles, car je serai marri de te voir devenir aussi sourd que notre maître." A peine avait-il achevé sa phrase, que l'apprenti versa le contenu d'une petite corne dans la marmite qui devenait fort chaude. "A couvert !" fut son dernier cri avant que la poudre noire surchauffée ne décide à donner elle aussi de la voix*.
L'explosion délivra un nuage de suie** qui enténébra brièvement la salle d'étude. Mais ce boucan infernal, eut la décence de réveiller Raymond Peyre, qui pu alors prendre connaissance du péril menaçant les villageois vivant hors des murs de la ville.
*En général en mi bémol majeur.
** Cette méthode très populaire de ramonage a cependant été interdite à Nuln devant les incendies à répétition qu'elle provoque. Les ramoneurs arguent pour leur défense que le problème ne vient pas de la méthode du ramonage à la poudre à canon, mais de piètre qualité des briques utilisées dans la construction des conduits de cheminées. Ceci explique l'inimitié profonde entre le corps de métiers des maçons, et celui des ramoneurs.
Merci à Nigmidiv du Warhammer Forum
pour cette contribution immersive des plus inspirée !