


Auteurs et chroniqueurs ayant pris part à la Campagne des Douze Mois.
Par chronologique des évènements

Auteur : Miles
Commanditaire des Spadassins de Ramirez.
Introduction.
Le Comte Miles, posa la missive sur la table. Ainsi donc des peaux vertes en nombre avait été repoussés par la Milice en le bois de Sorbrume. L'on craignait une attaque plus importante et le Baron battait le rappel. Cet agression ne faisait pas les affaires du Comte.
Se rendre lui même à l'Ost avec ses gents n'entrait pas dans ses plans. Pas du tout. Mais son absence serait remarquée et on lui en tiendrais probablement rigueur... sans parler du risque de se retrouver avec quelques monstres barbares sur ses propres terres. Sans y aller lui même ni détacher ses propres gents, il fallait soutenir la province, et si possible de manière bien visible. L'Aristocrate fit appeler son scribe. Après un long regard au ciel nocturne, il se mit à dicter :

Miles

Auteur : Bharkâ
Commanditaire des Vétérans de Rivebois.
Introduction.

Le Marquis Nikolaï von Haussman reçu la missive peu de temps après sa première prière à Morr. Des orques menaçaient la Sylvanie mais de vaillants soldats et paysans avaient réussi, par trois fois, à repousser les envahisseurs.
Un détail retenu particulièrement l'attention du Marquis. Lors de la défense de l'Auberge de l'Homme à la Capuche, les vétérans de Rivebois ont vaillamment tenus la charge de la cavalerie orque.
Les vétérans de Rivebois. Nikolaï se remémora sa première campagne alors qu'il n'était qu'un jouvenceau. Il avait été rattaché à ce régiment comme porte-étendard et avait solidement combattu aux cotés de ces robustes hallebardiers. Second fils du Marquis von Haussman, la place de Nikolaï n'était pas celle d'un futur seigneur du Stirland mais bien d'être un capitaine de l'armée régulière. Seule la mort de son frère ainé lors de l'invasion des Von Castein lui permit d'accéder à sa charge. Il avait par la suite combattu plusieurs fois à aux côtés des vétérans de Rivebois et s'était pris d'une certaine amitié avec le lieutenant Dietriech.
L'annonce de sa mort le peina.
Nikolaï aurait aimé pouvoir réunir son armée et se porter en renfort des courageux hommes de Sylvanie mais le Comte Electeur du Stirland n'avait pas encore donné l'ordre de mobiliser le ban. Le faire sans y être autorisé ou en réponse à une menace directe pouvait tout simplement être considéré comme de la trahison en ces temps troublés. Il allait devoir aider la Sylvanie d'une autre façon.
"Gruger!"
La porte du cabinet s'ouvrit pour laisser entrer le Capitaine Gruger Strauss, le puissant et robuste Capitaine de la garde du Seigneur von Haussman et commandant du régiment des Epées du Fleuve, seul régiment de joueurs d'Epées sous les ordres du Marquis.
"La Sylvanie est attaquée et les Vétérans de Rivebois nécessitent notre aide. Dietriech est mort." Le stoïque capitaine ne broncha pas mais Nikolaï savait que la mort du lieutenant l'affectait également. "Prends cette bourse afin de payer pour la rénovation de l'équipement des vétérans. Tu la leur remettra personnellement en leur disant que la famille von Haussman du Stirland n'oublie pas son serment de protection de la Sylvanie. Si le besoin s'en fait sentir, n'hésites pas à assurer le commandement temporaire du régiment."
Le regard du Marquis se porta au-delà de la meurtrière de son cabinet. Vers l'Est.
"Je sens que ces escarmouches ne sont que le début. Le gros de la horde peaux-vertes ne s'est pas encore dévoilée. La Sylvanie doit tenir ou le Stirland sera la prochaine cible de ces monstres. Va. Aide. Et reviens".
"Oui mon Seigneur" Le capitaine, toujours aussi stoïque, s'inclina pour saluer son seigneur et toucha le pommeau de sa lourde et large épée à deux mains. "La Paix de Morr s'abattra sur les orques. Pour le Stirland, pour Morr et pour Sigmar".
Bharkâ
Note de Zugrub :
la missive était érronée quant à la mort du Lieutenant Dietrich. Ce dernier fut très gravement blessé lors du raid sur l'auberge relais de l'Homme à la Capuche, et le médecin de campagne qui s'est alors occupé de lui , convaincu que Dietrich ne survivrait pas à ses blessures envoya la missive de triste nouvelle Marquis Nikolaï von Haussman. Mais le vieux loup était aussi robuste que tenace, doté d'une volonté de fer et d'une constitution incroyable, et survécu bel et bien. Il mit trois mois à se remettre de ses blessures et reprît courageusement la tête de son groupe de vétérans lors de la Bataille du Pont.

Miles
...Suite à la victoire lors du second scénario :
La rumeur avait envahit Vanhalldenhoff comme une trainée de poudre. L'invasion était repoussée ! Un capitaine de la Milice du nom de Grand Johann avait fait grand massacre de peaux vertes près du Bois Sinistre. Un monstrueux orque faisant la taille de trois hommes, à coup sûr le chef de la horde, avait été pourfendu ! Dans une ruelle, un petit groupe conversait.

Hans maugréait.
"Avec les gars en plus qu'on vient d'embaucher, on vas plus avoir assez à bouffer pour passer l'hiver!"
Leur chef, Habit blanc, crevées rouges, corselet d'acier et barbiche soigneusement taillée écoutait attentivement. Il jeta un regard à Erzig, qui hocha la tête, son panache blanc oscillant dangereusement. Hans poursuivit.
"C'est mort pour les primes. Faut laisser tomber et marcher vers L'Ouest. On dit qu'il y'a du travail au Talabecland!"
Ramirez se tourna vers un autre de ses anciens.
"Tigrescou?"
Le Spadassin en question finissait d'essuyer sa lame. Une discussion définitive venait de l'opposer à une ancienne nouvelle recrue. Personne dans le groupe n'avait demandé le motif, mais le Cadavre à ses pieds troublait visiblement le baladin du groupe, frêle silhouette au milieu des vétérans malgré l'épée qui lui barrait le dos.
"Le mois dernier, on donnait la horde pour gigantesque. Et elle aurait été arrêté par une bande de miliciens? Grand Johan, c'est un gars de Waldenhoff.
On le dit fort. Mais de là à tuer un orque de cinq mètre... Au pire, on se contentera de la solde ordinaire jusqu'à ce que le châtelain en ai marre de nous payer."
Le capitaine interrogea le baladin du regard. Ce dernier se ressaisit et pinça quelques cordes.
"C'est sur messire, que servir en Sylvannie, la plus dure de toute les provinces, joue pour votre légende, et puis il y as les uniformes... et les orques valent mieux que les hommes bêtes. Traditionnellement. Dans les chansons j'entends..."
Le chef mercenaire considéra ses lieutenants. Un seul n'avait pas donné son avis. Le porte étendard, qui s'éclaircit la gorge.
"J'ai bu avec un patrouilleur hier soir. Il as dit que la garnison fluviale de Rivebois avait traversé toute la Sylvannie pour lutter contre les orques. Si le baron en est là c'est qu'il y'a plus de trois snotlings. Les Dragons de Noailles se rassemblent et Il m'as dit que lui même, il portait une missive pour Konigstein...pour les Panthères...
Tout les regards se tournèrent vers Ramirez.
"Ma décision est prise. On fini de compléter notre effectif et nous marchons à l'Est"
Miles

Auteur : Drussdharan
Commanditaire des Sangliers d'Egling.
Introduction.
- Merci Kurt. Ouidah notre bourg n'est pas une forteresse et se séparer de notre régiment inquiète. Mais si les hameaux brûlent, qui viendra aux halles les quinzaines ? J'ai souvenance d'escarmouches avec les peaux-vertes du temps que j'étais ptiote. Point de balivernes, cesty en rassemblant qu'iceux vernines furent estourbis et occis. Point jérémiades et mobilisons les Sangliers pour la défense de nos frères en religion.
Les hommes se regardèrent... C'est que la Mère Herstein était respectée. Elle n'était pas du pays, c'était la veuve du notaire qui était originaire de Talabheim et venait d'une famille de marchands verriers. Pas la dernière des souillons, mais bien une personnalité respectée. L'homme ventripotent reprit la parole.
-Voyez mes bons bourgeois, nul besoin de tergiversation. Sonnons le glas de notre couardise et de nos réserves de boutiquiers frileux. Hermann sors ta plume et ton parchemin céans ! Je dicte : Moi Olry, par la grâce de Sigmar bourgmestre en la Bonneville d'Egling, fais savoir à tous présents et à venir, que nostre compagnie des Sangliers d'Egling est mobilisée au service de nostre sire pour défendre nostre comté des incursions peaux-vertes. Nostre Bonneville pourvoira en provisions et équipements le susdit régiment pour une période d'un moins. AU-delà d'icelle date, charge en sera à l'Echiquier comtal. 20e de Kaldezeit en la place du temple.
Drussdharan
Egling, devant le temple de Sigmar, 20e jour de Kaldezeit. Les chefs de feu sont assemblés et le brouhaha s'étend dans les brumes du matin. Un homme ventripotent mugit avec vigueur.
- Allons mes amis, écoutez la Mère Herstein !



Les Sangliers pataugeaient dans le sang peau-verte. Tout juste dépêché pour sécuriser le jour du marché, les voilà plongés dans le merdier. Foutu métier que celui de soldaten... On en préférerait presque les morts-vivants un matin de brouillard... Pauvre Hermann, saleté de gobelins planqués...
- Orientez les paysans vers la route du Burg ! Lambinez pas y reste du verdâtres à trucider ! beuglait le Mayor Kurt Herbert. Approchant des bâtisses il vit un drôle d'oiseau en robes chancelant sur ses pieds...
- Zauberer Karassoli ? Laquille et Kurt soutenez bougres d'ânes !
- Herrr Mayorrr, je crrrains que le villache ne zoit momentanément perdu. Che fous convi le chestion du repli vers la localité la plus proche. Che retourne gez le Comte pour le préfenir du dancher.
- Zavez entendu les gars ? On couvre les survivants et les villageois, sur trois lignes ouvertes et mouvement rétrograde.
Plus tard dans une étable d'Eschen, Mayor Herbert songeait qu'ils s'en étaient sortis avec beaucoup de chance. Des trolls, des orques sombres et un foutu chaman ! Sigmar mit uns, quel enfer...
Drussdharan
Drussdharan
...Suite à la défaite lors du troisième scénario :
- Herrard ! Etat des lieux !
- La Coince est crevé. Un couteau rouillé lui a percé le paquet, Mayor !
- Gottferdom ! Achevez ces saletés et reformer les rangs. On avance vers le centre ! Herrard tu prends Pied-Bot, Ulfird, Hans, Le Moche et Tue-Mouche pour sécuriser les arrières ! On avance les gars, pensez à la solde !


Auteur : Solkills
Commanditaire des Templiers de la Lune Funeste.
Introduction, suite à la victoire lors du quatrième scénario.

La bataille était terminée depuis une dizaine de minutes. Malgré les forces en présences, les combats furent bref et brutaux. Un vrai carnage... mais à sens unique. Une légère brise nocturne caresse le visage pâle et sévère du Maître Templier Pompadour.
Sous ses yeux perçants, quelques hallebardiers des Dragons de Noailles termines d'achever les rares peaux-vertes agonisants tandis qu'un membre de ces soi-disant "Flèche-Noire" prospecte des cadavres à la recherche d'objets de valeur. Il faut croire que les vieilles habitudes ont la peau dure. Le Maître Templier respire à plein poumon, s'imprégnant de la mort qui s'est emparé de ces lieux. La morts des ennemis de l'Empire, de la Sylvanie. Et par extension, les ennemis de Pompadour.
Soudain, un mouvement attire l'attention du chevalier. A seulement quelques mètres de lui, un gobelin essaye de se dégager des restes d'un orque mais sa constitution chétive l'empêche d'atteindre la liberté. Pompadour ferme rapidement la distance qui le sépare de la créature, son armure de plate ne semblant pas le gêner outre-mesure. Le petit peau-verte est pris de panique lorsqu'il aperçoit le géant d'acier se diriger dans sa direction. Cette dose d'adrénaline lui procure le surcroît de force nécessaire pour repousser la masse morte qui l'entrave mais il est trop tard. A peine remis sur ses jambes, le gobelin est soulevé du sol. Sa respiration devient haletante alors que l'étau d'acier se ressert au niveau de sa gorge. Le Maître Templier plonge son regard dans celui de la petite créature. Un regard vide de toute compassion, de toute pitié, de tout sentiment. Une peur bestiale emplie les yeux du gobelin alors que celui-ci tente par tout les moyens de se dégager. Une tentative bien futile quand on connaît la poigne de fer de Pompadour. Le Maître lève sa tête pour contempler la lune qui se dresse dans le ciel obscure, éclairant par la même occasion son visage tout en accentuant sa pâleur. Prononçant quelques mots à l'astre nocturne dans un dialecte oublié de Sylvanie, l'homme d'acier broie la gorge de l'infortuné peau-verte. Un bruit sinistre retentit et le gobelin cesse de s'agiter.
Pompadour laisse tomber le corps inerte sur le sol et se retourne pour rejoindre les autres membres de sa confrérie. Or, à peine eu t-il fait volte-face que son regard croise celui du bandit des "Flèche-Noir". Ce dernier est immédiatement prit de panique et s'enfuit rejoindre ses camarades. Le chevalier s'attarde quelques secondes avant de reprendre sa route. A la bordure du campement orque, ses chevaliers de la Lune Funeste attendent en demi-cercle. Au centre se trouve le corps au trois-quarts enterré de feu Sir Von Strassen. Sa pâle figure est paisible sous le regarde de la lune. Un silence de mort s'établit alors que les hommes en armure sinistre n'esquisse aucun mouvement et n'émette aucune parole. Bien entendu, la parole leur est interdit car une fois sorti des murs de la commanderie, seule le Maître Templier a l'autorisation de s'exprimer. Après une pesante minute, Pompadour s'agenouille et recouvre le visage du défunt d'une couche de terre. D'un geste de la tête, il ordonne à l'un de ses homme de prendre l'armure du défunt pour la déposer sur sa monture. Un chevalier de la Lune Funeste a terminé sa garde. Un autre la reprendra. Dix ils sont, dix ils resteront. Ni plus, ni moins. Telle fut scellé l'ancien pacte qui les lies pour l'éternité.
Solkills
Miles
...Suite à la victoire lors du quatrième scénario :
Le comte Miles comptait soigneusement ses pièces. 71 marks et 10 pistoles. C'était ce qu'il devait au Mercenaire Ramirez pour Hexentag et le mois de Nachexen. En l'absence de pièce d'argent, la somme consistait en vieux marks d'or frappé d'un dragon et d'exactement 120 pièces de cuivres usuelles. Il versa le prix du sang dans un petit coffret.

Ce payement ne serais peut être pas nécessaire. Les mercenaires avaient été entrainé par le jeune Pompadour dans une attaque derrière les lignes ennemies. Il était envisageable qu'ils n'en reviennent pas. Mais le comte avait du mal à s'empêcher... de compter.
Miles

Auteur : Torcanam
Commanditaire des Flèches d'Argent.
Introduction.

Le campement était silencieux depuis un long moment déjà... Seul le vent froid de l'hivers sifflant dans les sapins.
La petite troupe de mercenaires se tenait autour de deux feux de petite taille. Leurs "abris" consistaient en quelques bûches empilées en guise de mur, surmontés par des vielles peaux cousues ensemble.
La compagnie des flèches d'argent avait connu deux saisons difficiles. Non pas que les combats avaient diminués, mais les seigneurs étaient devenus moins généreux et préféraient souvent utiliser leurs troupes régulières ou des milices réunies à la va-vite, bien moins performantes mais bien moins chères également.
Malgré les difficultés, les hommes restaient encore soudés, mais pour combien de temps?
Erman, le plus âgé du groupe, finit par prendre la parole:
"Julian! Chai bin que l'année a pas été terrible niveau pognon, mais soit on trouve un abris mieux qu'ça, soit on crève là comme des oisillons fauchés par la mauvaises saison!"
Julian Vriard, le meilleur tireur et celui qui s'approchait le plus d'un chef dans le groupe, le regarda d'un froidement:
"Vu l'argent qu'il nous reste Erman, on ne pourra pas se loger et manger à notre faim jusqu'au printemps. Si on trouve un fermier prêt à nous loger dans sa grange, faudra chasser beaucoup, voir pire... Et j'ai point envie de devenir un bandit... Non! Tant que la saison des guerre ne reprend pas, on devra se serrer sous les tentes!"
Un bruit de courses se fit alors entendre. Dario revenait du village où il devait aller chercher un peu de ravitaillement. Mais son pas pressé indiqua aux autres que quelques choses se passait... Il arriva, à peine essoufflé malgré la course dans une neige qui lui monté jusqu'aux genoux.
"J'ai eu une nouvelle du village... Y parait qu'en Sylvanie, c'est la mobilisation partout!... Pfff... Une horde d'orques s'rait entrain de débarquer! Mais c'qui est intéressant, c'est que tous ce qui peut tenir un arme par le bon bout est recherché!"
Julian sourit, ce qui n'était plus arrivé depuis un moment:
"Et bin tu vois Erman? Sigmar t'as entendu... On va pouvoir préparer nos paquetages... La Sylvanie est qu'à deux jours de marche!"
"Et on va leur demander combien!? Pass'que des orques, même en visant bien, faut souvent plus d'une flèche!"
"Vu notre situation, soyons pas trop gourmands... Nos flèches nous vaudrons surement quelques primes en fin de bataille de toute façon! ALLER LES GARS! ON S'BOUGE DE LA!"
Torcanam

Torcanam
...Peu de temps avant le cinquième scénario :
« _Julian d’la soupe ?
_Tant quc’est pas toi qui a choisi les champignons… »
Les flèches d’argent avaient finalement mis une semaine pour atteindre une première bourgade en Sylvanie. Certains membres du groupe, Friedrich « le pieu » en tête, avait protesté contre l’idée d’aller dans une terre qu’on dit maudite. Mais le manque d’argent avait convaincu les plus récalcitrants.
Au vu de la situation plutôt critique, Julian n’avait pas eu à négocier beaucoup pour obtenir une somme confortable contre les services de sa bande.

Ses archers ont été placé prêt d’un croisement à l'ouest de la rivière Quoi (nom étrange en soit), 40 Hallebardiers de Noailles y étaient déjà de faction. Le temps faisant, les dragons et les flèches finirent par sympathiser, les uns apportant des objets et alcools typiques de Sylvanie, les autres chassant du gibier dans les bois…
Mais le retour du soleil amena un nombre énorme de troupes régulières au tour du pont, il était évident qu’une bataille allait se dérouler là d’ici peu.
« _Les gars… Va falloir mériter la solde j’pense ! Ils ont même ramené un prêtre de Sigmar!
_On l’demanderait bien d’bénir nos armes non ? Histoire que l'ptit Dario tire enfin droit !
_Pas con Friedrich ! En plus, y’a pas grand monde qui doit lui demander des trucs ici. Manuel rassemble nos arcs et nos dagues! J’vais lui demander gentiment, il a l’air de pire humeur qu’un ours qu’on réveille en plein Hivers ! »
Torcanam

Miles
...Durant le cinquième scénario :
Ici Mikael Kull, envoyé spécial de CNN* Stirland, aux abord de la Rivière Quoi, ou le combat fait rage entre les forces du baron et du chef orque Grosstorgnol. J'aperçois un hallebardier de Waldenhoff qui s'approche de nous à la nage.
Mon brave, comment se passe le combat?
"Ah, je saigne putain!"
Laissons là ces basses considérations personnelle, parlez nous du combat...
"Filez moi un chiffon, un bandage, je... je"
Oui, je comprend l'émotion. C'est une bataille historique. Mais donc parlez nous du combat? Jean de Brünhoff qui as fait une très belle saison peut il l'emporter?
...
Il semble que notre amis se soit évanoui. L'émotion sans doute. C'était Mikael Kull, pour CNN Stirland.
*Chroniques Narratives de Nuln.
Miles


Auteur : Solkills
Au sujet du Major Otto Bhuss,
Officier Chevalier Panthère.
Récit se déroulant au cour de la cinquième bataille : "Le Pont de la Rivière Quoi !?".

"Sang et Acier"
La lame fend l'air, laissant derrière elle une traînée écarlate alors que l'archer orque s’effondre sur le sol. Malgré le fracas de la bataille, la voix tonitruante
résonne au-dessus de la mêlée.
A moi, chevaliers ! En avant, pour l'Empire ! , s'écria le Major
Ces mots sonnèrent le glas des Kiviz. Les derniers peaux-vertes finirent écrasés sous les sabots des destriers et passés au fil de l'épée et de la lance. Emporté dans leur élan, l'élite de l'Empire s'isole du reste de la troupe laissée loin derrière elle.
Herr Otto aperçoit du regard un nouveau régiment ennemi qui s’écarte du pont pour faire face à la cavalerie lourde. Des orques noirs. Des bêtes encore plus féroces et stupides que leurs congénères... Une cible de choix. Avec son intrépidité légendaire, le commandant redirige la charge vers cette nouvelle menace. Tactiquement, il aurait dû attendre les hommes de la patrouille fluviale mais ces derniers étaient toujours en train de patauger dans l'eau et le Major n'était pas connu pour sa tempérance. « Au diable Dietrich et ses patrouilleurs, cela ne fera que plus de gloire pour moi ! », pensa Herr Otto.
Alors que la cavalerie approche rapidement de la ligne orque, ces derniers brisent subitement la formation et contre-charge les chevaliers en poussant des grognements sauvages. La mêlée fut d'une rare violence et il est claire qu'aucun des deux camps ne souhaitent faire de prisonniers. Le fracas des combats assourdissent le Major alors que ce dernier peine à respirer à cause de son casque. La chaleur est étouffante et il a l’impression de cuir sur place.

Mais c'était sans compter les talents d'escrimeur de Herr Otto Bhuss. D'un geste emprunt de dédain, le Major dévie le gros coutelas qui visait sa cuisse puis assène le coup fatal. Un adversaire pathétique, indigne d'un héro de l'Empire. Qu'à cela ne tienne, il les massacrera jusqu'aux derniers.
Les survivants s'enfuient comme si le dieu Morr était à leur trousse. Sauf qu'il ne s’agissait pas là d’une divinité mais de l'Ordre vénérable des Chevaliers Panthères.
"Haha ! Un autre, qu'on m'en envoie un autre !"
Comme répondant à son appel, un autre peau-verte pousse un rugissement guttural et se précipite sur le cavalier avec l'intention évidente de le démembrer sauvagement.

Soudain, un puissant rugissement retenti sur la gauche du champion impérial alors qu'une poigne phénoménale le saisit à l'avant bras et le tire violemment vers le bas. Percutant le sol, les réflexes de survie d'Herr Otto prennent le dessus sur ses pensées et il roule directement sur lui-même. Un geste qui lui sauva la vie alors qu'un énorme marteau vient se planter dans le sol là où il se trouvait il y a moins d'une seconde. Rapidement, le chevalier se relève et dégaine sa dague. Une arme bien dérisoire face à la montagne de muscle qui lui fait face mais il n'avait pas le choix. En effet, son épée gisait au pied de la bête. Néanmoins, l'arrogance naturelle du chevalier en ses capacités pris le dessus et fait jongler sa dague d'une mains à l'autre.
Et bien alors gros lard puant, qu'est-ce que tu attends ? Viens-me chercher !
Sans aucune retenue, le champion orque noir se précipite sur l'humain qui ose le défier. Le Major est un vétéran de maintes batailles et il sait que c'est futile rencontrer la force de la bête par sa propre force. Malgré son armure, il se déplace avec agilité dû à des années de pratique et esquive les coups brutaux de son adversaire. Chaque attaque manquée énerve de plus en plus l'orque jusqu'à ce qu'il commette l'ultime erreur. Levant son arme au-dessus de ses épaules après une énième attaque ratée, Herr Otto change d'attitude et se précipite rapidement sur sa cible. Surpris, l'énorme bête ne peut que constaté avec effrois la dague de son opposant se ficher dans sa gorge.
Une fois son ennemi défait, le Major regarde autour de lui et constate avec effrois qu'il ne reste plus que quelques chevaliers encore en vie. Ramassant son épée et sachant sa fin proche, Herr Otto hurle sa défiance vis-à-vis des peaux-vertes avant de sentir subitement un puissant coup à l'arrière de son crâne, plongeant le monde dans un noir obscure.
Solkills
A chacun de ses coups, son bras se fait de plus en plus lourd et Herr Otto doit souvent plisser des yeux pour chasser la transpiration qui perle de son front.
A sa droite, un preux chevalier se fait désarçonner et tombe lourdement sur le dos tandis qu'un orque puissant lève au-dessus de sa tête une redoutable hache de guerre. Talonnant sa monture, le Major part au galop et tranche la main de la bête moins d'une seconde avant que celle-ci ne s'abatte sur sa cible.

Torcanam
...Directement en fin
du cinquième scénario :
« Efficace, rapide et précis. C’est comme ça que je veux vous voir tirer tous les jours les gars ! »

Julian avait le sourire, ses archers avaient montré leur talent de belle manière et n’avait pas essuyé la moindre perte. Les orques s’étaient repliés en bon ordre en même temps que les sylvaniens. Ce repli collectif avait permis la rapide récolte de quelques têtes pour les primes. La couleur des plumes sur la flèche indique qui avait abattu la cible et donc droit à la prime. Les flèches d’argent s’approchent alors des restes des chevaliers panthère…
« Les gars, on pique rien compris !? Je veux pas qu’on finissent tous pendu pour un crétin qui porte la mauvaise chevalière au mauvais endroit ! »
« T’inquiète Julian on coupe quelques têtes de plus histoire de faire quelques pièces. Toute façon c’est pas les armurés en compote qui vont réclamer une prime. »
« Ha merde celui-là gémit encore ! »
« Bin achève le ! »
« Non le chevalier j’veux dire ! »
Le chef des chevaliers panthères tentait en effet d’articuler quelque chose en bougeant son dernier bras valide.
« Les chevaliers ne se donnerait pas la peine de descendre de leur cheval pour nous aider. Les orques sont pas loin. Je vois pas de raison de l’aider »
« Julian c’est le chef ! T’imagines le pognon qu’on pourrait avoir si sa famille cherche qui lui a sauver la vie. Au pire ça nous fera bien voir… »
« …Mouais pas faux ! Matthias et Friedrich chopez le truc qui a servi à transporter ct’e baliste ! Claus tente de rattraper un cheval on va le ramener comme ça. Mais surtout, oubliez pas les têtes. »
Torcanam

Miles
...Quelque jours avant le sixième scénario :
Les Spadassins de Ramirez progressaient à Vive allure à travers les bois. Tigrescou était songeur.
A peine revenu du raid nocturne sur le camps peau verte, ils s'était appliqué à reconstituer leur effectif auprès des mercenaires et autres aventuriers de Waldenhof.

Les Spadassins de Ramirez progressaient à Vive allure à travers les bois. Tigrescou était songeur. A peine revenu du raid nocturne sur le camps peau verte, ils s'était appliqué à reconstituer leur effectif auprès des mercenaires et autres aventuriers de Waldenhof.
Les primes à la tête du peau vertes avaient été largement augmenté mais les recrutements reposait sur un malentendu. Les nouveaux spadassins étaient pour la plus part persuadé que la compagnie avait amassé un trésors de guerre conséquent en attaquant le camps orque et en ramenant des dizaines de têtes. En vérité, ils avaient du laisser la majorité sur place, pressé par le temps. Seulement les hommes réclamaient maintenant une nouvelle opération contre un camps peau verte, persuadés qu'ils pourrais ramener une ample moisson de tête chez les monstres pris au dépourvu. Et Ramirez n'avait rien fait pour les dissuader. Un raid comme celui d'aujourd'hui était l'occasion de rajouter à sa légende en détruisant une arme légendaire, à tout le moins en tuant un chef important.
Le Ménestrel avait trop bien fait son travail. Les Hommes étaient galvanisés prêt à se jeter sur n'importe quoi... Il fallait espérer que le régiment ne pèche pas par excès de confiance...
Miles

Torcanam
...Pendant et après le sixième scénario :
L’objectif : détruire les machines de guerre ennemie. Comme souvent, la périlleuse mission avait été donnée aux troupes mercenaires et aux conscrits. Julian n’était pas confiant, son flanc droit était soutenu par des conscrits paysans et son gauche par une cavalerie légère. Il faudra se placer intelligemment pour éviter les pertes…

Les premières minutes sont simples, triviales même, courir en criant, motiver les paysans et s’approcher de l’objectif. La clairière n’est défendue que par des gobelins. Mais ils sont très nombreux. « Espérons qu’ils s’engueulent ou fuient vite » pense Julian, « On n’aura même pas assez de flèches pour tous les tuer si les pécores flanchent ».
La suite se présente bien, la prise de flanc se met en place, les spadassins de Ramirez ont toute l’attention de la horde verte pour l’instant. Un éclair rouge jaillit des rangs « Merde y a un putain de chaman ! » « T’inquiètes pas Frans ! Y a pas raison qu’il nous prenne pour cible là ! ». Julian était surtout attentif aux gobs sur loups passé dans son dos. S’ils prenaient sa troupe par l’arrière, il serait difficile de maintenir les rangs en bon ordre et de les repousser…
« Des traits ennemis dans not’dos ! » Heureusement les gobelins visent mal et leurs flèches manque de force. Le cuir tanné suffit à stopper les rares flèches qui touchent. Mais la mêlée devant est finie, une multitude de gobelins submerge les spadassins, Julian pense distinguer Ramirez et deux ou trois de ses hommes plonger sous un talus, aucun gob ne les aurait vu ? Rien n’est moins sûr…
Un éclair souffle plusieurs conscrits. Les autres fuient immédiatement. « Les meilleurs archers du Stirland vous soutiennent tenez bon ! ». Rien à faire, les bleusailles fuient, poursuivi par les gob sur loups. « C’est la merde, y a plus k’nous et ils ont un mage ! » « On doit se tirer » « Frans, Andreas calmez vous merde ! C’est que des gob, ils vont se tirer en quelques salves ».
La première salve part. Trop court, un seul gobelin tombe. « Alors les mauviettes ! On bande mou ? ». C’était la voie caverneuse de Rodolph, l’oncle de Julian, de loin le meilleur tireur et ce malgré son œil fauché par un éclat d’obus de feu d’enfer. S’il avait su négocier et bien causer, ce serait sûrement le chef de la bande.
La réponse ne se fait pas attendre. Frans devait le sentir, le chaman envoi un terrible éclair qui le fauche lui, Hans et un gars de la ligne arrière. Puis une ombre noirci le ciel. « Manchette en avant ! ». Les flèches d’argent portent tous une petite manchette en métal à un bras. Ils la cachent tous sous leurs vêtements et prétendent qu’il s’agit d’argent. Ce n’est que du simple métal poli évidemment. Bien trop petit pour être vraiment efficace il permet surtout de protéger le visage. De toute façon, c’est ça ou attendre en se mettant de profil… La multitude fit son office plusieurs hommes tombent, criblés de petits piques. Julian et ses hommes commencent à flancher. Les compagnons qui meurent, ça arrive, mais la magie les a toujours inquiétés. « On tient la ligne las gars ! On est les flèches d’argent merde ! ». Rodolph à nouveau rallie les mercenaires.
La suite directement ci-dessous...

Julian se ressaisi « On renvoi une salve ! Ecartez les rangs pour limiter les pertes ! ». La seconde salve fait bien plus de dégâts chez les misérables peaux vertes. Le chaman ennemi hurle quelque chose, un second éclair part, encore pire que le précédent, il parait rebondir entre les hommes. « Julian on doit partir ! » « Attend Friedrich ! Faut voir où sont les gob sur loup pour pas se faire piquer un par un ! ». Julian regarde, les gob ont massacrés les paysans en fuite mais sont loin maintenant. « Flèèèches ! ». Nouvelle ombre mortelle, une flèche entaille profondément le coude de Julian, une autre rebondit sur sa manchette. Friedrich marmonne « Bénissez moi Sigmar, que votre bouclier me protège, à jamais je vous servirai, vous êtes ma lumière dans l’ombre de la guerre… ». Un bruit sourd à droite, Rodolph s’est effondré, une flèche vient de lui transpercer son œil aveugle, il n’a même pas dû comprendre qu’il était mal protégé.
La réponse ne se fait pas attendre. Frans devait le sentir, le chaman envoi un terrible éclair qui le fauche lui, Hans et un gars de la ligne arrière. Puis une ombre noirci le ciel. « Manchette en avant ! ». Les flèches d’argent portent tous une petite manchette en métal poli à un bras. Ils la cachent tous sous leurs vêtements et prétendent qu’il s’agit d’argent. Ce n’est que du simple métal poli évidemment. Bien trop petit pour être vraiment efficace il permet surtout de protéger un peu le visage. De toute façon, c’est ça ou attendre en se mettant de profil… La multitude fit son office plusieurs hommes tombent, criblés de petits piques. Julian et ses hommes commencent à flancher. Les compagnons qui meurent, ça arrive, mais la magie les a toujours inquiétés. « On tient la ligne las gars ! On est les flèches d’argent merde ! ». Rodolph à nouveau rallie les mercenaires.
« On se replie, aidez les blessés qui savent marcher ! Tant pis pour les autres ! ». C’étaient les risques du jeu, tous le savaient. La fuite fut assez rapide malgré les blessures de plusieurs hommes. Trente minutes après la retraite, les quelques survivants se réunissent à un croisement de sentiers prévu à l’avance. Julian les regardent, Friedrich va finir par être appelé « le béni » au lieu du « pieu », il est le seul sans aucune blessure. Matthias est là aussi avec le jeune Dario, qui soutient Arnaldo, officiellement le dernier Estalien que compte le groupe, vu que Manuel n'est pas revenu, enfin, assis contre un arbre, Paulus, le gars le plus taiseux de la bande... Lui et Arnaldo vont clairement être hors combat pour un moment. « Mais tant qu'ils savent marcher, on les laissera pas » se dit Julian.
Pendant quelques minutes, personne ne parle. Friedrich finit par briser le silence : « Avec Rodolph mort et sans nouvelle d'Erman te voici vétéran en plus de chef Julian ! On part dans combien de temps ? » « Trois minutes pas plus. On marchera jusqu'au village d'hier soir puis direction la capitale. Faut retrouver des recrues. Les flèches noires ont l'air de pas mal tirer. Pt'être que certains voudront un boulot légal ! »
« Nom d'une pute borgne ! Quelle forêt de débiles ! Pas moyen d'marcher droit avec toutes ces ronces ! Y a plus de salopries sur cte sentier que de poils sur le cul d'un estalien ! » Éberlués le groupe se retourne vers une scène incroyable : le vieux Erman, boitant comme à son habitude, recouvert de ronces jusqu'aux hanches débaroule d'un sentier improbable...
« Erman ! Mais qu'est ce que tu fous là ! C'est les orques par là ! » « Tu crois pt'ête ksé un choix personnel ptit con ! Vous avez détallé tellement vite que j'vous ai perdu d'vue ... »
« Bon aller les gars ! On bouge ! Erman raconte donc un coup où Rodolph planque sa liqueur dans la charrette ! »
Torcanam

Miles
Le matin même du jour de l'embuscade lors du septième scénario :
"Très bien, voici le trajet que vas normalement emprunté le convois des peaux vertes. Il comprend trois chariot et des dizaines de peaux vertes. Nous sommes d'accord que l'attaquer de de front de jour tient du suicide."
Le capitaine Alwinda, des Frères de la Rive avait parlé. Elfe, ancien commandant de navire réputé, elle était le chef le plus expérimenté du rassemblement hétéroclites de hors la loi qui s'apprêtait à attaquer le ravitaillement orque et la seule qui avait déjà commandé un effectif important. Elle avait donc naturellement pris le leadership.

Tout les autres chefs acquiescèrent bruyamment. Sauf celui des Kozaky qui restait silencieux, raide comme un piquet. Les bras croisés. Bah, sans doute sa forme de consentement. L'elfe repris la parole.
"Le début du trajet, bien que boisé est encore trop découvert. Mieux vaut éviter d'attaquer à ce moment là. Nous attendrons le début de soirée. Là, Les schwarspearls et les Flèches noires décocherons quelques tirs pour attirer les gardes à leur poursuite et les éloigner."
"En gros, on nous sacrifie quoi..." Celui qui venait de l'interrompre, c'était le chef des Flèches noires.
"Pas du tout. Il s'agit de disperser les défenseurs du convois. C'est pour ça que les autres troupes seront en réserve, pour tendre une seconde embuscade aux poursuivants d'une part avec les Valentina et les Kozaky et d'autres part aux chariots laissé sans protection..."
"Tient donc, et, sauf votre respect, qu'est ce qui prouve que vous cherchez pas à nous éloigner pour vous emparer seule du Butin?"
Ca c'était Mario Spazzolato. Il n'avait rien d'un guerrier, mais parlait pour le clan Valentina, la pègre de Waldenhoff.
"Ca serai bien son style à c'te chienne, Arrrr!"
Et ça, c'était Long John Mithril, ce sale traître de nain, jadis membre de son équipage, aujourd'hui chef des Walross.
Le chef Kozaky était toujours immobile, les bras croisés. Alwinda se demanda subitement s'il comprenait le Reikspiel...
"Ecoutez, si on veut ce que transportent ces chariots, il vas falloir s'organiser... Le butin sera de toute façon trop volumineux, ça ne rime à rien de faire cavalier seul."
" Sauf qu'il parait que le Gob' qui les dirige cache une pleine malle d'or dans l'sien!"
Encore ce fumier de Long John. L'elfe nota mentalement de le descendre à la première occasion. Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait cette promesse. Elle fit taire le brouhaha naissant en levant les mains.
"Biiiien. Dans ce cas, que proposez vous, monsieur Spazzolato?"
"Et bien les flèches noires et les Walross n'ont qu'as faire la diversion avec les frères de la Rive et..."
"Hors de question que mes flèches noire suive le plan d'un bouffeur de spaghetti qui met les pieds dans la forêt pour la première fois de sa vie!"
"Hors de question que les miens suivent ceux d'un pécore qui dors dans les arbres!"
La capitaine ne savait pas ce qui l'énervait le plus. Le sourire narcois d'Edward, le chef des Schwartspearls ou ce foutu Kozaky, toujours bras croisé qui commençait à les lui briser. Du temps de son navire, le Royal Drake, elle en aurait descendu un pour l'exemple. Ou les deux, tient. Pas de jaloux.
"Puisque c'est comme ça, on vas attaquer tout ensemble dès ce soir! Ca vous vas, tas de crétins?"
"Pour que vous ayez la journée pour vous barrer avec les Chariots?"
Alwindia regretta amèrement l'absence d'une planche et d'un banc de requin. Elle fulminait en silence pendant que les différents chefs se crêpaient le chinions. Mario Spazzolato et la Flèche Noire s'abreuvaient d'insultes, Long john riait à gorge déployé, Edward examinait la carte à l'affut d'un mauvais coup et tout le monde criait son avis sur la manière de préserver sa propre bande. Sauf le Kozaky. Peut être qu'en lui collant un couteau chauffé au rouge sous les ongles on pourrait le faire réagir...
"Après si vous et vos gars vous avez peur d'y aller hein c'est pas grave on se débrouillera sans..."
Bouillant intérieurement , la Capitaine Pirate explosa à la dernière remarque et planta son couteau dans la carte sur le début du Trajet Peau Verte.
"Très bien! On y vas maintenant! On arrive de chaque coté de la route tous en même temps et on se les faits! Le prochain qui l'ouvre je l'abat qui qu'ils soit! Puissiez vous tous vous faire bouffer par les Anguilles du Reik."
"Ca c'est parlé Capitaine!"
Miles

Jaguar Flemmard
...Au sujet de Jagouar Parésseu à l'approche de la conclusion du septième scénario :
Tout s'était passé très vite. Les boyz marchaient tranquillement en forêt quand tout à coup des zhumains et des nabots était sortis de partout en pétaradant avec leurs pistolets et en lardant de flèches les rangs désorganisés des peaux-vertes. N'écoutant que son courage, Jagouar Parésseu avait dirigé son chariot entre les rangs ennemis pour sauver le précieux matos qu'il devait livrer au Boss des boss des boss des... enfin bref au terrible Grosstorgnoll!

Fort de ce mouvement tactique avisé évitant toute confrontation, sauf un stupide halfeling joufflu qui avait tenté de s'interposer entre les roues du chariot et le grand large, l'équipage filait droit devant entre les arbres sinistres de la sombre forêt Sylvanienne. Non loin sur sa gauche, l’équipage brinquebalant du chariot d’armes se rapprochait sous les couinements énergiques du sanglier aiguillonné par les coups de kitrou de Skar. Une vingtaine de survivants des Zélus doublaient ventre à terre les fugitifs pendant que Jagouar glapissait après Skar pour savoir où était P’timon. En vain : les glapissements des loups paniqués, les couinements de douleur du sanglier, les salves d’arquebuses et le tonnerre du canon couvrait tout.
L’équipé dura un certains temps, quand le garde du corps du marchand gobelin interrompit la rêverie angoissée de son patron (occupé à inventer des excuses pour Grosstorgnoll), en poitant du doigt l’arrière du chariot :
« - Boss ! Boss ! Y a lé boyz eud la pègre ki son derrière nous ! Fond euds signes !
- Sales nabots ! Z’en veulent à mon beau chariot et à mon pognon !
- Veulent p’être juste monter ?
- S’pas un chariot pour les boyz, c’est un chariot pour la camlotte ! »
Sur cette pensée humaniste, le gros gobelin se rassit et entreprit d’augmenter le rythme des coups de bâton sur le crâne de Zazu (c’était bien trop dangereux de cogner directement sur Poumbha) afin d'accélérer le chariot. Mais le troll avait de courte jambes et était plutôt redoutable sur de courtes distances. Le chariot perdait du terrain par rapport aux gobelins de noir vétus.
« - Y a le gros Doubl’ Gras qui porte des paquets chef ! Y z’ont p’être du flouz !
- Du flouz ? T’es sûr ? »
A ce moment là, le régiment de gobelin s’était suffisamment rapproché pour que leurs couinements essoufflés parviennent aux oreilles de l’équipage.
« - Za… Za… Z’attendez nous !
- Il y a pas de place !
- Z attendez nous ! On a… Puf… Arf…
- Allez crevez !
- Des donzelles ! On a piqué les donzelles des zhumains ! »
Gémissaient les petits peaux vertes en pointant de concert leurs doigts crochus en direction de l’ogre et de son chargement. Jagouar Parésseu plissa ses petits yeux fourbes et effectivement constata que ce qu’il avait pris pour des sacs était plutôt des jupons gigotant de toutes leur force entre l’étau de fer de l’ogre.
« -Freine mais freine bordel ! »
Jaguar Flemmard
P.S. de Zugrub : Un grand merci à Jaguar Flemmard pour avoir été le premier à écrire un récit consacré aux peaux vertes lors de cette campagne (il était temps !).

Miles
Quelque part en Stirland, après le septième scénario, et suite à la nouvelle du massacre :
Le Sire Kirchenherr, aide et conseiller du Baron détaché par le Comte du Stirland relisait le rapport de la dernière embuscade tendue au ravitaillement peau verte. La Baronne était une de ses plus intimes ennemie. Son influence sur le baron était détestable et sa loyauté envers le Stirland souvent douteuse derrière ses paroles mielleuses. Mais là, mazette, son plan avait été parfait!
Ho! Il s'était élevé à l'idée de compromettre la province en faisant appel à tous ces brigands. Mais le résultat était formidable! Les deux tiers des pirates du Stir massacrés!
Le clan Valentina amputé d'une quinzaine de membres et ces fichus Kozaky dont la loyauté aux anciens suzerains était plus qu'une rumeur, étrillés! Vol, Corruption et Insubordination qui privaient le Stirland d'une part non négligeable de ses impôts venaient de subir un cuisant revers! Ce qu'il tentait d'obtenir en vain depuis des années achevé malgré elle en une après midi par sa pire adversaire!
Faire semblant de considérer ça comme une défaite allait vraiment faire appel à ses qualités de diplomate... Il valait mieux qu'il se retire dans sa chambre. C'était l'occasion de déboucher cette petite bouteille de Blanc bretonnien qu'il gardait pour les grandes occasions...
Miles


Miles
Avant le huitième scénario.
Le vieux seigneur cherchait sur la carte la position de ce fameux "Château des Ombres". D'après les rumeurs l'armée provinciale comptait y tendre un piège à ces peaux vertes contrariant. La place serai sans aucun doute le lieux d'un affrontement violant et décisif. Mais impossible de trouver la position de cette fichu forteresse! Les cartes étaient ancienne il faut dire. Et avec les générations, la plèbe avait tendance à oublier les véritables nom des lieux et à leurs attribuer des sobriquets. Maudit bétail !
Le vieux seigneur abandonna la carte pour aller à la fenêtre du donjon, d'où il se mis à contempler les abord nocturne et montagneux de sa propre forteresse."Vanhaldenhoff" "Drakenshlosse" où encore "Dunkelhoff", le château jumeau du celui où il se trouvait, tout ces fiers patronymes apparaissaient sur les cartes. Mais de château des ombres point. Pourtant ce nom lui disait malgré tout quelque chose... Quelqu'un frappa à la porte et entra. Un cerbère écarlate porteur d'une missive de la Baronne. "Château des Ombres" Quel nom ridicule. Le vieux seigneur délaissa la contemplation des abords de Bohrlschinholz pour prendre connaissance de la missive.
Miles


DrussDharan
Avant le huitième scénario.
Encore une fois aucun ordre, la défense du château des ombres se ferait sans les Sangliers... Dans la populace les revers multiples subies par les forces humaines étaient attribuées à l'absence de ces valeureux soldats. En effet, malgré des situations souvent mal engagées ils étaient reconnus pour avoir la baraka et se sortir les

chausses de la bouse de troll à peu près entiers. Le vieux Johann appelait ça Leuil di Tôpe !
DrussDharan
Note de Zugrub : Peu de temps après, les Sangliers d'Egling furent finalement réquisitionnés pour intégrer l'ost de renforts ayant pour mission de se porter au secours de l'Etat-Major Sylvanien retranché dans le Château des Ombres.
Le texte ci-dessous narre leur départ au combat.

DrussDharan
Peu de temps avant le huitième scénario.
- Hardis les gars pour la Sylvanie ! Allons émasculer ces crevures ! Herrard donne la cadence !
- Avé l'Mayor les gars ! U-dia crève la paillasse, U-dia c'est d'la viandasse, U-dia trou-leur la fasse, U-dia pour êt'bin schlass !

Les Sangliers étaient finalement de la partie et avec la fine fleur de la province qui plus est ! Ça allait défourailler sec et les primes avec. Chaque milicien pensait au supplément de solde qu'allait recevoir sa belle ! Ah c'est beau la guerre, enfin si il n'y avait les Orcs quand même.
DrussDharan

Nadrindel
A peine huitième scénario terminé.
Rufus reprit son souffle en s'appuyant pesamment sur son espadon puis il jeta un regard hagard autour de lui.Le général et son second semblaient aussi éreintés qu'il l'était mais au moins ils étaient en vie et plus un seul peau verte ne restait en vie dans l'enceinte du château.
Il se retourna pour estimer l'état des dégâts parmi ses troupes. Seul un des bretteurs d'élite du baron était encore sur pied et semblait sur le point de s'évanouir. Tous les autres étaient soient trop blessés pour combattre soit mort.
"La peste soit de ces maudits assassins sortis de nul part" songea t-il amèrement. "Sans eux nous aurions pu préter mains forte au hallebardiers sur les murs... ou dans la cour".
Il fit rapidement quérir de l'aide pour aider aider les blessés qui pouvaient l'être et abréger les souffrances des autres. Il remarqua au passage que les deux gardes devant le donjon n'avaient pas bougés d'une coudée durant l'affrontement, bien que le casque de l'un deux présente un méchant renfoncement au niveau du crâne."
"Bah, des planqués, ç'aurait été moi je te les aurait fait balancer au bout d'une corde pour couardise".
Arrivé en haut de la tour Rufus ne put s'empêcher de vomir en voyant ce qu'il restait du sorcier et de l'état major des officier mais d'ici il put observer le champ de bataille.
Les Sylvaniens avaient obtenu la victoire, mais à quel prix ? Même le fougueux Pompadour et ses chevaliers étaient décimés. Les renforts étaient censés faucher les peaux vertes comme les blés sans subir trop de pertes en retour. Que resterait-il comme troupes à renvoyer pour défendre la capitale ?
"Enfin, c'est pas mon problème... pas encore"
Nadrindel


DrussDharan
Une fois le huitième scénario terminé.
Une véritable boucherie. La quasi totalité du régiment est soit mort soit blessé. Mais quelle gloire ! Les Sangliers ont prouvé leur immense valeur en mettant en déroute les terribles lanciers orques en armure qui ont massacré les chevaliers d'élites impériaux et un régiment entier de hallebardiers ! Il est temps de compter les victimes.
- Herrard ! Etat des lieux !
- Joseph, Ulfird, Hans, Kurt, Venceslas, Pierrot, Trois-doigts, Bogdan et Félicien sont morts. Pied-bot l'a plus. Laquille passera pas la nuit. L'Ancien a perdu une oreille. Jonas peut plus se battre on l'appelle maintenant N'a-Qu'un-Doigt... Le Moche et Tue-Mouche sont de véritables trompes la morts, ils étaient seulement assommés... Bernie a une vilaine blessure au mollet mais il va s'en remettre. Reste La Coulante et Fêlé en état de fonctionné avec vous et moi.
- Donc dix morts, deux invalides, quatre blessés apte au combat et quatre Sangliers en parfait état. Il va falloir recruter Herrard et vite, cette guerre n'est pas finie et les coffres de la seigneurie regorgent encore de pièces. Pour cette bataille cela devrait faire un d'argent par homme engagé, un par mort, deux par blessé, une prime d'un or pour la destruction d'un régiment d'élite, la récupération de l'étendard des hallebardiers devrait rapporter un or également. Quant à celui des chevaliers c'est une prise de choix ! D'ailleurs es'qu...
- Mayor ! Mayor !
- Gottferdom... Arrête de hurler le Fêlé ! Quoiquinia ? soupira le Mayor.
- Eul'Mestre Pompadouve l'esti rtrouvé sul'cham ! L'esti ptete bin vivace dans sa coquille Mayor...
- Venez Herrad. Venez vous zautes !
Suivirent ainsi Le Fêlé, La Coulante, Le Moche, Tue-Mouche, ainsi que L'Gros Jean le cuisinier du régiment, Ermengarde et Rosalie les cantinières. Arrivez auprès de la carcasse d'acier du puissant noble, Herrard n'entendit point de respiration.
- Pourriez-vous me laisser la place de me remettre sur mon céans Mayor...
- Bien sûr Messire Pompadour.
Le petit groupe se recula vivement alors que l'écarlate maître de chevalerie se relevant dans un mouvement rapide, alors qu'un instant plus tôt il gisait comme mort dans la boue.
- Je constate que vous avez récupéré notre étendard Mayor...
- Oui Messire, nous avons pu mettre en déroute les orques que vous et vos preux aviez affaiblis...
- Faites-le porter à ma tente, je vous ferai suivre une récompense digne de votre bravoure...
- Oui Messire, merci Messire. La Coulante t'a entendu sa Seigneurie ? Apporte l'étendard à sa tente et plus vite que ça !
Alors que La Coulante se dépêchait vers le camp, plusieurs chevaliers commençaient déjà à se relever. Ce silence... Ces mouvements fluides... Comment ne pas être esbaudit devant une tel puissance... Le Mayor frissonna et préféra détourner les yeux du visage maculé de sang du Maître, à l'exception d'un contours des lèvres immaculé...
DrussDharan


Et lorsque le soleil se leva sur les terres sacrées de l’Empire,
Ses glorieux défenseurs furent promptes à se dresser face à l’engeance peaux-vertes.
Si la crainte étreignait les coeurs,
Elle fut balayée par la stature légendaire de Sir Johannes de Brünhoff.
Inflexible comme le Roc qu’il défend,
Il n’a d’égal que sa dévotion envers notre révéré Sigmar.
Quand l’envahisseur sauvage se précipita contre la forteresse,
Le piège magistral se referma.
De l’Est et de l’Ouest,
Les Hommes de l’Empire approchèrent.
Mené par les illustres ordres de chevaleries,
Rien d’autre que la victoire était assuré.
Sur le haut des remparts et dans la cour du château,
Les courageux défenseurs sacrifiaient leur vie dans la gloire de Sigmar
Quand l’un de ces braves tombait,
Vingt peaux-vertes l’accompagnait.
Et c’est sous l'étendard sacrée de Sylvanie,
Que Johannes de Brünhoff repoussa l’ennemi.
Nombre de héros périrent sous l’obscurité du château des Ombres
Leur gloire éternelle illuminera les générations futures.
Mais par une sombre sorcellerie que je ne peux m’expliquer,
Les chevaliers de la Lune Funeste revinrent parmis les hommes.
Et c’est dans un froid polaire soudain,
Que Maître Pompadour marcha vers ses sinistres serviteurs.
Chronique de la Glorieuse défense des Terres sacrée de la Sylvanie, Sigmarzeit, Aubentag 32,
par l’illustre et talentueux Adalbeert von Lüdzöff, diplômé de la majestueuse université d’Altdorf.
Solkills

Solkills
Chronique d'auteur au sujet de l'affrontement
au Château des Ombres.

Miles
Miles
Quelque part en Sylvanie, dans un sombre castel, en réaction à la lecture de la Chronique qui précède.
"Igor?"
"Oui Maître?"
"Débarrassez moi du dernier paragraphe de cette Chronique..."
"Bien maître."
"Igor?"
"Oui maître?"
"Occupez vous aussi de l'auteur..."


Miles
A Vanhandelhof, quelques temps
avant la Bataille du Vallon d'Ellarchen.
Dans la cours pavée, ce qu'il restait des spadassins de Ramirez profitait des derniers rayon de soleil en attendant le repas. Il ne restait plus grand chose de la fière compagnie. Erzig, assis sur la margelle du puits, Tigrescu, posé sur un banc de pierre avec le bras en écharpe, Sforza, appuyé sur sa
béquille et Wolfgang "Le Reiklander" adossé à l'arbre. Le Ramirez lui même, était à l'intérieur, à veiller le baladin.
Ce fut Sforza qui rompis le silence.
"Je crois que le que le capitan il le lâchera pas. Mais même si le gamin retrouve la parole, ça vas être compliqué de faire une balade glorieuse après ça."
"Tu parle" L'apostropha Tigrescu. "A part le patron qui as réussi à tailler leur chef, ces sales gobelins nous ont flanqué en l'air. Et après la bataille du château des ombres, tu peu être sur que cet engagement raté contre les machines, on en entendra plus jamais parler."
"J'avoue. Et dire que la bataille finale aura lieu sans nous." L'homme à la barbichette fit une pose. "Je sais toujours pas comment je l'ai fait moi, pour m'en sortir avec cette blessure à la jambe..."
"Moi, en tout cas, je sais comment j'ai fait. J'ai collé mon tir à bout portant dans un putain de gobelin qui me talonnait. Le temps que les autres s'en remettent, j'avais décarré. Je savait même pas où vous étiez." Wolfgang, que tout le monde appelait "le Reiklander", sans qu'on sache vraiment pourquoi, natif de Talabheim qu'il était, s'en était tiré sans blessure. Un exploit.
"Je t'ai vu passer" repris Sforza. "D'ailleurs, je suis pas le seul. Y'as une des flèches d'argent qui nous as vu plonger sous le talus avec le chef"
"Parait qu'ils ont morflé aussi..."
"Ouais on as eu de la chance quand même..."
"De la chance?" Tigrescu porta la main à son bras blessé. "Ils étaient trop occupé à récupérer du butin pour nous courir après. Il ont mon mouchoir. Et mon chapeau." Le mercenaire serrait les dents de rage.
"C'est vrai. Je me suis caché dans une buisson, avec ma patte blessé, que j'avais peur qu'ils me trouvent. Les gobelins y sont passé devant moi que j'ai vu qu'il y en avait un avec ton chapeau, un avec le peigne d'Erzig à son bonnet et encore un qui avait l'épée de Kohl et un quatrième le gobelet d'étain de Fred accroché à sa lance comme clocheton."
"Tu vois le reiklander? Qu'est ce que je te disait. Il suffit d'un objet brillant pour que ces saletés abandonnent la poursuite."
"En tout cas, ça explique pourquoi ça fait un moment qu'on as pas vu Erzig peigner son cimier. Avant la bataille, il le faisait quasiment tout les jours."
"C'est vrai. Une mystère de résolu"
Machinalement, les trois hommes tournèrent leur regard vers la margelle du puits. Tigrescu fronça les sourcils. La margelle était déserte.
Le Campement Impérial. La veille de la bataille. Le ciel resterai voilé demain. Encore un jour sans soleil qui s'annonçait. Un fin crachin tombait sur les tentes et les hommes de la milice de Waldenhof. L'une d'elle s'ouvrit et Grand Jehan en sortit. "Tu dis qu'il est arrivé seul?" Le musicien de sa troupe le suivait.
"Oui, un drôle de type avec un cimier. Habillé aux couleurs de la province. Il s'est assis prêt d'un feu, avec nos gars qui se préparent pour demain. Puis il as entrepris d'affuter son épée. Il as l'air déterminé. Je crois que c'est un des hommes de Ramirez.
"Déterminé comment?"
"Comme le Ber quand quelqu'un qu'il aime pas entre dans sa taverne."
Miles


Torcanam
Quelques jours avant la Grande Bataille.
Grosstrognol regardait le feu de camp. Il était plongé dans ses pensées depuis de longues minutes. Les deux gardes orques postés près de lui somnolaient peu à peu. L'esprit de Grosstorgnol faisait le point de cette année.

Jamais une campagne orque n'avait été si minutieusement préparée. Il avait dû faire taire plus d'un adversaire cette année... Mais son projet était plus grand que la destruction et le pillage. Il voulait que sa Waaagh marque le début d'une enclave orque dans les terres de l'empire. Une enclave dont il serait le chef unique bien sûr !
Mais avant le pillage et la terre orque. Avant la gloire de son nom et de son clan. Avant tout cela il restait l'ultime bataille. Celle où il devrait enfin venir à bout de ses ennemis. Les hommes de cette province étaient plus têtus que les sangliers des collines. Il était moins de sûr de sa victoire depuis l'annonce de la dernière défaite... Il devait voir Ooglook pour avoir des infos.
"Ramené moi Ooglook! Fau k'on cause!"
Les deux gardes sursautent.
"Ok Boss!"
Quelques minutes plus tard, l’archer est devant lui.
"Donc tu m'dis kle sorcier zumain est mort!?"
"Ouais boss, Il été dan zune tour et pis, il a lancé un Néclair et puis il a fé Boom! Il a meme cramé les zumains qu'été avec lui..."
"Parfé sa! sans chaman les zumains von pété face à Skroudj"
Grosstorgnol était plus confiant d'un coup. Il observa ensuite Ooglook. Ce chétif Orque, aussi épais qu'un homme, avait combattu plus de fois que plusieurs chefs de le Waaagh. Il avait sauvé un convoi il y a quelques semaines (les gob en avaient témoigné) et lui et ses zarchés été les seuls à être revenus de l'assaut sur les murailles. Ils avaient décimé un groupe d'hallebardiers selon leur dire et avait tenus le face à face avec les archers humains...
Il se chié dsus kan je cauzé y'a un an... et là il est bin droit et tremble à peine! Pensa Grosstorgnol
"Ooglook, t'as bin tué ces derniers temps!"
"Heuuu oui boss!"
"si toi et tes zarchers vous faites du bon boulot demain, j'te file un chariot!"
Ooglook semble est surexcité! On a l'impression qu'il va partir seul tuer des trucs dès maintenant!
"Ho! Tro bin Boss! J'vai tué plin plin d'zumains!"
"Ok tu peu te kasser!"
"Ok Boss"
Les deux gardes sont choqués de ce qu'ils viennent de voir. Après un petit silence l'un des deux prend la parole
"Boss, Ooglook est bin tro ptit pour t'nir un char! Ses bras c'est com mon gro doi! Lé goré vont just faire c'ki veulent"
"Justement... Chui sûr ke son chariot ira tou droi kom sa!
Torcanam

Skalde
Quelques nuits avant la Grande Bataille.
Grobra et Grub avaient quitté le camp depuis une bonne heure. Ça devait bien faire deux jours que la graille arrivait au compte-goutte, alors après avoir repéré une belette bien juteuse, les deux gobelins s’étaient précipités à sa poursuite.

Mais voilà, l’animal était plein de ressources et les deux gobelins s’étaient perdus !
« Rgard là ba ! Y’a les feux du kamp. On été pas si loin en fait » indiqua Grobra après avoir avisé une lueur.
Plein d’espoir, les gobelins commencèrent à se rapprocher sous le couvert des bois, des brasiers qui flamboyaient derrière la limite des arbres.
« Attends, cé pa le kamp a nou ça, cé celui des zumin ! »
Effectivement, les deux gobelins voyaient désormais clairement les premiers feux et les silhouettes groupées autour qui cherchaient à se réchauffer dans la nuit froide.
« Fo kon s’tire fissa. Si lé zumin nous trouv on va s’faire dérouiller ! »
« Cauz moins for. Si on rentr lé mains vid, eul’chef y va pa étre content. Mais si on lui di kon a vus les zumins et kon sé kombien y sont, alors on s’ra pas tou devant demin ! »
« Ah oué »
Un long silence plana alors que les deux gobelins scrutaient le camp.
« Du kou, tu croi ki sont kombien ? »
« Bin j’sé pa. Mé a mon avi y son au moins mil ! »
Grobra réfléchit pensivement avant de conclure que « Mil » était certainement le chiffre approprié vu que de toute façon il n’avait aucune idée de ce que ça représentait.
« Ta raison, y sont au moins mil ! Allons vite voir eul’chef pour lui dire ! »
De leurs côtés, Hans et Wilhem cherchaient depuis des heures les fourrageurs de leur unité qui n’étaient pas rentrés depuis que la nuit était tombée.
« C’est foutu Hans. Soit ils se sont fait écharper par les orcs, soit ils ont désertés. On devrait vite rentrer parce que moi je me les gèle, et que j’ai pas envie de faire une mauvaise rencontre ».
« Ouais t’as raison. Tout à l’heure j’ai vu nos feux pas loin du ruisseau. On devrait vite être rentrés ».
Alors que les deux éclaireurs se rapprochaient des lueurs, la puanteur et les cris qui leur parvinrent leur indiquèrent rapidement qu’il ne s’agissait pas du camp humain.
« La vache, comment on n’a pu se tromper autant. Faut vite faire demi-tour ».
« Attends, regarde, il n’y a pas de sentinelles de ce côté. Le sergent pourra peut-être nous donner une prime si on lui rapporte des infos »
« La prime servira à rien si on se fait bouffer par les orcs »
« Fait pas ton elfette ! On jette un œil et on décampe. Ils font tellement de bruit qu’ils ne risquent pas de nous repérer ».
A moitié convaincu, Hans commença à suivre son compagnon pour trouver un poste d’observation avantageux.
« Ils sont vachement nombreux quand même »
« C’est clair. On compte les feux et on s’en va. Le sergent a dit qu’il fallait compter les feux pour esti… éva…. avoir une idée du nombre d’ennemis ».
« OK, y’a combien de feux d’après toi ? »
« Je sais pas compter… »
Un silence pesant s’installa entre les deux éclaireurs.
« On a qu’à dire que les feux s’étendent entre la colline et le ruisseau »
« Ouais on va dire ça ! Allez, on rentre maintenant. »
Sur le chemin du retour, le bruit d’une banche cassé alerta les deux éclaireurs. Dégainant leurs armes au risque de faire briller leurs lames, ils se retrouvèrent nez à nez avec deux gobelins. Aussi surpris les uns que les autres, les deux groupes s’observèrent en coin pendant une longue minute. Hans se rendit compte que l’un des gobelins scrutait attentivement le ragondin qu’il avait trouvé l’heure précédente pour la soupe et qui pendait à sa ceinture. Décrochant lentement la bête, il la jeta aux gobelins avant d’entamer une prudente retraite en arrière suivi de Wilhem. Les gobelins n’attaquèrent pas et attendirent le départ des humains pour se précipiter sur le ragondin !
« Finalmen on a eu d’la chance ! On a trouvé lé zumin et y nous zon donné d’la bouf ! L’chef s’ra super konten de savoir qu’lé zumin sont au moins mil.»
« Cé sur ta rézon ! Mais gard pas toute la bestiole pour toi ! ».
Skalde

Torcanam
La nuit précédent la Grande Bataille.
L'hiver était arrivé... Le froid était déjà mordant mais nul n'en tenait vraiment compte. Les feux du campement humain devaient réchauffer autant l'âme que le corps de ceux qui se tenaient près d'eux... Le calme régnait pour cette dernière soirée avant la bataille que tous savaient décisive.
Les Flèches d'Argent avaient installé leurs tentes un peu à part, sur une bosse d'où ils pouvaient voir le reste de l'armée bivouaquer... Leur isolement permettait aux anciens du groupe de tenir une discussion dont le contenu, si il avait été entendu, les auraient sans doute conduit sur l'échafaud !

"Julian j'te répète qu'on doit s'tirer d'ce bourbier fissa ou on va finir canné comme tous les gars de cte province!"
"Et moi j'te dis qu'on est pas des lâches et que tu ne peux pas être plus en sécurité qu'ici avec tous ce qui reste d'hommes en état de combattre dans le coin!"
Peu après leur arrivée à la capital un miracle avait eu lieu. Une autre flèche avait réussi à se replier! Hans était le seul à ne pas être mort sur des sorts du sorcier gob, quelques miliciens de Grand Johann l'avaient ramené jusque là! Mais au vu de ses blessures, on ne saurait dire s'il avait eu de la chance... Il était hors-combat à vie... Cela avait profondément marqué les esprits de tous les hommes, qu'ils soient fraîchement enrôlés ou vétérans... Mené par Arnaldo "l'estalien", plusieurs gars hésitaient à quitter le camp discrètement, jugeant le nombre d'orques bien trop important...
"Si on s'tire maintenant, on peut rejoindre la capital, convaincre les 4 pauvres gardes blessés qui surveillent la porte que la bataille a déjà eu lieu et qu'on a perdu, pis s'tirer avec les civils qui veulent vers le Stirland! On s'ra des héros et on s'ra vivant!"
"Et si, par hasard, un con de messager se pointe et nous dénonce?! Ou pire, si on gagne c'te bataille?! On s'ra au mieux la risée de tous les merco de l'empire et au pire pendus pour couardise, traitrise et désertion! Ou truc du genre! Et de toute façon si on veut être payés et engagés, faut pas s'tirer comme ça!"
Matthias et Dario, impressionnés par les blessures d'Hans et l'impossibilité de se défendre contre les magiciens ennemis, se rangeaient dans le camp d'Arnaldo tandis qu'Erman et Friedrich "le Béni" voulaient rester (par peur de Sigmar ou par principe). Après quelques débats tout aussi improductif que houleux le groupe finit par se taire et regarda Paulus "ptit bouche" qui, comme à son habitude, se taisait dans un coin...
"Bon Paulus, t'en penses quoi?"
"Hein!? Heu.... Oui... C'est pas faux!"
"Hein? Quoi qu'est pas faux?"
"T'as suivi la quand même?!"
"Oui... Enfin... Non en fait! J'veux dire... Non!"
"Putain..."
Après une explication des points de vue... De 10 bonnes minutes! Paulus regarde le groupe un peu perdu
"Donc tout ça, c'est pour savoir si on s'tire ou pas?"
"Ouiiiiii, moi j'dis qu'on s'ra pas payé et plus jamais engagé si on s'tire mais les autres disent qu'on peut s'tirer sans que ça s'remarque et passer pour des gars bien... Et vu qu'est l'dernier ancien à avoir rien dit.. tu tranches!"
"Bin, ct'a dire qu'le pognon! J'm'en balance! Not'réputation, jm'en cogne! Et Sigmar, J'men... Enfin il fra c'qu'il voudra d'moi après ma mort! Mais si j'compte bin, entre les dragons qui ont cannés sur l'pont, nos gars qu'on a laissé derrière y a quelque mois et la jolie fermière qu'a du s'tirer d'son patlin avant que j'la culbute dans un peu un ballot... Bin ça fait... plein de raisons de botter des culs verts d'main. Et moi j'le f'rai, qu'vous soyez là ou non!"
Un long silence. Des cris annoncent qu'un sorcier des bois est venu aider les hommes en cette heure critique...
"Bon on organise des gardes courtes. Dormez un max les gars! Demain On a un sacré boulot! Arnaldo, Dario, le premier tour?"
"Ok Ju! On va réactiver l'feu en même temps!"
Torcanam

demande des chefs des trois régiments d'archer. Visiblement, combattre les verts était une chose, mais prouver la supériorité de leur corps de Trait entre irrégulier mercenaire et armée régulière semblait au coeur de leur préoccupation. Il se pris à espérer que cette lubie produise un peu d'émulation, la première volé des flèches d'argent n'était pas brillante...
Neuf, trois, quatre!
Des protestations éclatèrent immédiatement chez les flèches d'argent "C'était des Orques montés, pas des gobelins!"
Grand Johan soupira. Il s'était sentit bête en annonçant les scores après l'incident magique, mais si les mercenaires râlaient c'est que le moral était bon.
"Douze, Douze, Quatre!"
Grand Johan se jetait sur le champion gobelin, faisant tournoyer son bâton et ignorant les contestations des archers du Baron qui criait "ça n'compte que pour un !
...
Miles
Note de Zugrub : Le récit se termine ici car Grand Johann a dû par la suite affronter des gobelins sur loups qui tentaient de déborder tout le flanc droit des Sylvaniens, dont lui même et sa Milice étaient les protecteurs.

Miles
Dans les premiers instants de la Bataille d'Ellarchen.
Pendant ce temps sur le flanc droit, ou les peaux vertes étaient encore loin, Grand Johan, appuyé sur son bâton, donnait de la voix.
"Sept, un, trois!"
Bientôt il faudrait ferrailler au Contact. Mais il n'était pas temps. Pour l'instant, il gardait l'oeil sur les lutins maudits et se contentait d'annoncer les scores, à la

"Général, le Grand Moss est pleinement opérationnels! Nos renseignements étaient faux!"
"L'artillerie! Donnez l'artillerie!"
"Nous avons essayé mais les tirs de canon rebondissent, comme arrêté par un bouclier invisible! Et nos escadrons se font décimer par une horde d'Orques Sombres qui les as pris de flanc! On a aperçu Maître Pompadour au prise avec un orque obscur encapuchonnée qui lançait des éclairs!"
Le Général Impérial se tourna brusquement vers son second
"C'est un piège!".
Miles

Miles
Dans les premiers instants de la Bataille d'Ellarchen.
Jean de Brünhoff venait de voir le ciel s'abattre sur les hallebardier de Waldenhoff. Les hommes volaient en tous sans comme des pantins désarticulés. Une estafettes arriva à sa hauteur, elle venait du flanc gauche.

C'est dans le fracas des corps et des armes que les monstruosités percutèrent les miliciens vétérans d'Egling. Les nouvelles recrues volèrent dans les airs tels des fétus de paille alors que les vétérans s'étaient accroupis au moment de l'impact, lances pointées vers les parties sensibles des monstres. L'un d'entre eux finit dans la boue, les coups précis du Fêlé, de La Coulante et de Tue-Mouche l'ayant promptement éventré avant qu'il puisse régénérer. Comme quoi souiller les fers de lances avec des excréments n'étaient pas une si mauvaise idée en définitive. Mais il reste encore cinq trolls contre à peine le double de vétérans, comment s'en sortir cette fois ?
DrussDharan

DrussDharan
Durant la Bataille d'Ellarchen.
- Les Gars de Waldenhof s'enfuit Herr Mayor... s'écria le jeune Herbert qui venait de rejoindre les Sangliers.
- Abaissez les lances les Sangliers ! Tambour, rythme de contact ! Trolls en vue ! Que Sigmar Soit dans vos bras les gars ! Hérissez la hure et aiguisez vos défenses ! SIGMAR !
- SIGMAR !

- Combattez ! Combattez jusqu'au dernier !
Dans le chaos de la mêlée, De Brünhoff entraperçoit brièvement l'étendard de Maître Pompadour sur les arrièrent des orques. Son plan a t-il fonctionné ? Les forces impériales vont-elles remportées l'ultime bataille pour le salut de la Province ? Il ne peut en être autrement... Sa lame s'abat, s'enfonçant profondément dans le crâne d'un petit peau-vert.
- Lucien, brandissez haut notre glorieuse bannière ! Montrons à ces pourritures ce qu'il en coûte de s'en prendre à notre province aimée.
Puisant dans ses derniers retranchements, le courageux commandant lance son ultime cri de guerre :
- Pour la Sylvanie, pour l'Empire et pour Sigmar !!
Solkills

Solkills
Durant la Bataille d'Ellarchen.
- Ralliez-vous à moi et formez le carré mes braves ! Pas un pas en arrière !
Le commandant en chef des sylvanniens marque une pause le temps de passer par l'épée deux vermines gobelines tout en réprimant une grimace alors qu'une lance primitive vient percuter son armure de plate.

- Mestre, la victoire est à nous, la province est sauvée de la menace peau-verte sans que nous ayons eu besoin de nous dévoiler.
- En effet Gabriel, et c'en est fini de parler avec cet accent ridicule et de brider nos capacités. Rassemble nos frères pour notre retour à la forteresse. Mais cela attendra que le rituel soit achevé !
- Mestre, vous n'y pensez pas ! Il n'en est pas digne !
- Nous avons une dette pour notre étendard et malgré sa faiblesse humaine, cet homme a tenu avec ses bandits face à un quarteron de trolls affamés alors que les réguliers d'élite fuyaient tels des oiselles affolées... Une force de caractère et une loyauté de fer, s'il prête allégeance il fera une recrue de choix pour notre fraternité d'arme...
C'est ainsi que dans une clairière reculée près du champ de bataille un étrange rituel eu lieu... Un rituel de sang... Un rituel de renaissance... Un être revient identique et changé pour toujours.
- Tenez !
Hagard, Herbert regarde autour de lui et observe des armures pourpres.
- Que...
- Bon retour parmi nous Mayor Herbert. Comment avez-vous trouver les portes de la mort ?
- Je me rappelle la perte d'un bras avant de sombrer. Le voici pourtant à mon côté. Gottferdom les légendes...
- Oui mon ami. Vous avez reçu le don de la Seconde Vie, votre puissance sera désormais celle du domaine de la nuit. Vous avez le choix : continuer de défendre la Sylvanie et l'Empire contre ses ennemis et l'amener à son nadir au service de l'Ordre de la Lune Funeste. Ou périr définitivement...
- ...
- Votre camarade Herrard pourrait vous seconder au combat comme ces derniers mois. Vous pourriez enfin venir à bout d'un minotaure, d'un troll, d'un seigneur orque ou même d'un serviteur des Dieux Noirs...
- Vous perdez un temps qu'il ne mérite pas Mestre. Ce n'est qu'un poltron qui croit aux calomnies des mortels !
- Du calme Gabriel... Tu n'étais guère différent dans cette forêt du Montfort...
- Pardon Mestre.
Le silence durait. Presque une éternité et pourtant... Herbert se releva. Vit son épée au sol et son fourreau à sa hanche. La prenant il la souleva face au Mestre vampire, pour s'agenouiller et la tendre.
- Je prête ma lame à votre cause, la défense de notre terre de Sylvanie et de notre Empire contre toutes les créatures qui veulent sa destruction. Je combattrai à vos côtés pour la plus grande gloire d'un Empire plus puissant des forces de la Seconde Vie !
- Bien Mayor. Je vous reçois dans ma mesnie dès ce jour. Vous serez mon vassal et combattrez avec vos frères de l'Ordre contre nos ennemis sans discuter les ordres. Votre compagnon Herrard vous secondera dans la Seconde Vie. Mais s'il refuse de nous rejoindre, vous devrez l'occire vous-même...
- Oui Mestre.
- Bienvenue dans votre nouveau destin, Messire Herbert, chevalier de l'Ordre de la Lune Funeste.
Ce n'est que plus tard dans la nuit que les tentes des chevaliers disparurent du camp impérial, avec deux combattants de plus qu'au début de la bataille...
DrussDharan
DrussDharan
Durant la nuit succédant à la Bataille d'Ellarchen.
Alors que les Sylvaniens ont remporté la victoire contre la horde barbare des peaux-vertes, nul n'est parvenu à retrouver le corps du Mayor Herbert ou celui de son porte-drapeau Herrard. D'aucuns pensent que les corps finirent dissous par le vomi de troll ou manger par ceux-ci... Mais... La réalité est plus sombre et inattendue...

une missive cachetée du sceau de quelque noble bretonnien, et son souffle haletant est amplifié par l'acoustique des épais murs de pierre.
Débouchant finalement dans la grande salle où son seigneur dîne avec famille et proches conseillers, le coursier s'agenouille et tends sa main tenant le parchemin, déclamant entre deux respirations :
« Sire ! … Une missive de la plus haute importance ! … De la part... du seigneur Tancred ! »
S'essuyant la barbe, le seigneur DeMalpeste tendit la main alors qu'un page se précipitait pour prendre la missive au coursier et la lui transmettre.
Pendant plusieurs secondes le silence s'installa dans la grande salle, les convives immobiles le regard tourné vers leur seigneur, les pages et échansons droits dans leurs chausses tels des automates attendant un ordre, et le messager récupérant son souffle, toujours agenouillé et la tête baissée. On aurait dit que le temps était suspendu si ce n'est pour le frôlement des mains du noble bretonnien sur le parchemin et le raclement des crocs de ses chiens sur les os qu'ils rongeaient au pied de leur maître.
L'un de ses conseillers, un grand chevalier à la chevelure et à la barbe flamboyantes, brisa le silence en s'enquérant du contenu de la missive :
« Eh bien, de quoi retourne-t-il ? »
Le seigneur DeMalpeste poussa un léger soupir, et sans lever les yeux du parchemin répondit :
« Mon ami, il semblerait qu'une fois de plus le vieux Tancred délègue ses devoirs à ses vassaux ! »
Relevant la tête il s'adressa alors à tous ceux présents, élevant la voix pour être entendu clairement :
« Il y a une invasion massive de peaux-vertes en Sylvanie, et notre bon roy enjoint tous les braves à se porter au secours des hommes de l'Empire, en organisant une grande croisade. Notre bon seigneur Tancred nous déclare par la présente missive ne pouvoir se soustraire à ses devoirs au sein de son fief, et il me délègue donc la tâche de rassembler hommes et provisions pour lancer une expédition vers ces terres que le regard de la Dame ne peut couvrir.
Tous les chevaliers le souhaitant sont enjoints à prêter le serment de la quête et partir combattre l'engeance orque. »
Quelques murmures se firent entendre autour de la table, et alors qu'il posait à nouveau son regard sur la missive, il sourît légèrement, comme amusé par un détail. Il reprît alors la parole, sur un ton moins officiel :
« Toutefois, le temps que l'annonce d'une invasion de la Sylvanie parvienne à notre Royaume, que les augustes conseillers de notre bon roy tergiversent sur la question, que les aimables scribes compilent leur décision et que les braves messagers la transmettent aux grands seigneurs de Bretonnie... Et sans compter le délai de réaction du vénérable seigneur Tancred... Eh bien je pense que si nos preux chevaliers atteignent la Sylvanie ils auront plus à utiliser des sceaux pour éteindre les incendies et des taloches pour rebâtir les maisons plutôt que leurs lances et leurs épées ! »
Des rires éclatèrent parmi les convives, et un autre chevalier pris la parole, un guerrier fort et épais à la tignasse brune et bouclée :
« Il est évident que tout sera terminé une fois la croisade arrivée à bon port, mais si la Sylvanie n'a pu repousser l'invasion, alors nos braves auront fort à faire pour éradiquer la vermine installée sur place. »
Le grand rouquin lui répondît :
« Oui mais si la situation dégénère à ce point l'Empire aura envoyé des troupes des provinces proches, nous allons nous marcher dessus, sur un terrain inconnu, bien loin de nos foyers. Tout cela nous concerne-t-il vraiment ? »
Plusieurs voix s'élevèrent alors, certaines en faveur d'une croisade, d'autres jugeant que ce conflit lointain ne les concernait pas, certaines s'exprimant posément, d'autres se faisant de plus en plus véhémentes.
C'est la maîtresse de maison, assise à droite de son époux, qui trancha finalement la discussion, mettant un terme aux disputes qui commençaient à se déclarer parmi les chevaliers les plus jeunes, assis aux tables les plus éloignées du seigneur des lieux.
« Concernés ou pas, il s'agit d'un appel à la croisade par notre Roy en personne. »
« Tu as raison mon amour, il ne nous appartient pas de juger si cette action est pertinente ou non », approuva le seigneur DeMalpeste.
« Toutefois je ne dégarnira pas mon fief de tous ses braves pour une quête aussi incertaine. Nous allons donc fournir en vivre et en matériel tout chevalier qui souhaitera prêter le serment de la quête et se porter au secours de la Sylvanie au nom du Roy et de la Dame, mais je n'engagerais pas personnellement mes propres troupes. »
« Pour faire bonne mesure, j'aimerais qu'au moins cinq chevaliers se présentent à ma cour dans les cinq jours à venir, avec chacun une lance complète à leurs coté. Que l'on fasse porter le message dès aujourd'hui ! »
Une rumeur d'approbation se fît entendre autour de la tablée, et deux pages partirent au pas de course pour délivrer les instructions aux scribes du château.
Les conversations reprirent et le repas s'anima de nouveau, chacun allant de son point de vue et de sa remarque, tant sur les événements que sur la qualité de la sauce servie en accompagnement de la venaison qui était au menu.
Le seigneur DeMalpeste porta à sa bouche un morceau de viande et la mâcha de bon cœur lorsqu'il posa les yeux sur le messager, toujours immobile en face de lui, tel une statue qui aurait toujours été présente dans la pièce.
« Ah, j'allais t'oublier mon brave ! Va aux cuisines et prends un bon repas, boit une cruche de vin, et repose toi dans les quartiers des servants, je te ferait quérir cet après midi pour te transmettre ma réponse au seigneur Tancred. »
« Conduis le aux cuisines et laisse le aux bon soins de ces dames. Et profites-en pour revenir avec un tonnelet de vin ! »
S'adressant à un échanson proche de lui, il désigna le coursier de la tête, et le jeune homme fît signe au messager de le suivre.
Se penchant vers le grand chevalier roux le seigneur DeMalpeste désigna son assiette :
« C'est le chevreuil que l'on a chassé hier, ou celui que l'on nous a apporté il y a trois jours ? »
Son conseiller n'eût pour réponse qu'un haussement d'épaule.
Le calme avait repris ses droits dans la grande salle de ce petit château bretonnien, quelque part au pied des sœurs pâles, aux marches des plaines humides bordants Marienburg.
J-C
J-C
Un certain temps après le début de l'invasion de la Sylvanie par les peaux vertes...
Quelque part au pied des sœurs pâles sied un petit fief bretonnien, aux marches des plaines humides bordants Marienburg. Et ce soir là, au sein du château d'habitude bien calme, des bruits de course résonnent dans les escaliers.Un messager se presse dans les couloirs pour porter


Torcanam
5 Mois après la Bataille du Vallon d'Ellarchen et la victoire finale sur les peaux vertes.
Julian et Erman buvaient un peu de vin dans le silence de la nuit...
5 mois avaient passé depuis la grande bataille du Vallon d'Ellarchen. Les rares pertes n'étaient que
des bleusailles qui ne savait pas qu'il faut éviter de coller les magos de trop près...
Comme tous, les flèches avaient exulté devant la débâcle peau verte.
Comme beaucoup, ils avaient pleuré la perte de De Brünhoff qu'ils pensaient condamné au vu de ses blessures...
Ils avaient cependant fêté en grandes pompes la victoire ! Julian, Paulus et deux recrues avaient découverts à leur dépend que, même à 4 contre 1, on ne pouvait affronter le Ber en estafette sans finir dormant ou vomissant sous une table. Le jeune Dario était même « devenu un homme » cette nuit là ! Cette nouvelle valu à Erman cette phrase mémorable : « On avait avec nous l'puceau l'plus dangereux d'Sylvanie et on l'savait même pas ! »
Les flèches furent ensuite embauchées pour servir de garde dans le village de Schläfrig Hohl et les alentours, les autorités voulaient relancer rapidement le célèbre marché mais avaient peur que des brigands opportunistes ne tentent d'attaquer les marchands se rendant dans le village.
Cependant, les flèches d'argent n'avaient rien eu à faire depuis, aucun voleur ne semblant se risquer à attaquer...
Julian et le vieux Erman picolaient donc lentement en regardant la forêt silencieuse dans une soirée des plus calmes.
« Putain il s'passe vraiment rien c'est fou ! Moi chrai un vaurien j'aurais tenté l'coup dpuis longtemps ! T'sais c'qui s'passe toi ? »
Julian sourit :
« Tu t'rappelles, le dernier soir à la capital ? Quand j'ai admis devant tout l'bar que les flèches noirs avaient gagnés le concours de tir ? Alors qu'les cavaliers dvaient compter pour deux avec leurs porcs ? »
« Bin ouais t'étais bourré ! T'as dit ça pour avoir une bouteille de cidre ! »
« Bin non figure toi ! Enfin pas que ! J'ai aussi demandé au chef d'la bande d'faire courir le bruit qu'on avait deux groupes de cavaliers mercenaires en armure lourde qui protégeaient cte patlin avec nous... Du coup, les trouffions osent pas s'pointer ! »
« Haaaaa ! Putain t'as toujours était aussi rusé qu'une saloprie de goupil toi ! »
« Parait ! Et donc toi tu r'pars à la fin de l'été qu'on m'a dit ? »
« Oui un marchand d'ma région m'a dit hier que ma femme était pas bin. Et vu que mon premier fils est gentil mais con comme une chaise et qul'autre picole tellement qu'il a dja choppé la goute... Toute façon avec le blès qu'on se fait ici j'ai assez pour m'occuper d'ma femme... Ou trouver une autre qui aura besoin d'se mettre avec un vieux riche ! »
« T'es vraiment un vicieux quand tu veux Erman ! »
« Merci ! Je sais de qui l'compliment vient ! En même temps j'te rappel que c'est elle qui ma fait la balafre sur la joue en me balançant un pot au beurre ! Tout ça parsque j'avais gagné aux quilles con'te son frère ! »
« ...Pas faux !... Dis c'est quoi ce truc à ta ceinture ? »
« Le casque du dernier gars que j'aurais buté ! Un symbole ou un truc du genre ! »
« Mais les gob avaient pas d'casque à la bataille. »
« Non mais en trainant pour choper des têtes pour les primes, j'ai trouvé un orque qui gémissait core ! Un archer ! Avant d'le finir, y m'a dit qu'il méritait quand même un chariot... j'ai pas pigé mais j'ai pris le casque... J'voulais un truc pour prouver qu'j'étais à c'te bataille ! »
« Un chariot... Les orques sont vraiment bizarres... Tu m'manqueras le vieux ! »
« Si tu l'dis aux autres, je dirais qu'tu mens... Mais vous aussi... Bon on finit cte bouteille ? »
Torcanam
